Le Norduryyk s’enflamme, Fiälldyyk se divise
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Le Norduryyk pourrait connaître une évolution explosive de sa situation politique. Condamnée à 24h de Garde à vue pour une attitude outrageante lors de son audition comme témoin au procès Jensen Thostadd, Byrgitt Börggmenkt, présidente du NSB séparatiste, a lancé ses troupes par l’intermédiaire de son adjoint et porte parole, Kjeld Kernhell, dans les rues de la capitale fédérale. Les slogans hurlés et inscrits sur divers panneaux font preuve d’une hostilité non déguisée à l’égard de Bjorn Kellson, l’Agent Fédéral en charge du Haut Collège des Lois, l’accusant d’avoir tenté de « tuer » Byrgitt Börggmenkt en la maintenant prisonnière. La foule disparate mais compacte n’est pas à une contradiction près, ainsi nous pouvons lire que « LA FEDERATION EST EN DANGER », alors que plus loin une pancarte clame « FIÄLLDYYK INDEPENDANTE », soit à peu près tout et son contraire. Un seul point commun au défilé, l’animosité envers le HCL et envers ce qu’ils considèrent comme une incarcération politique.
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Là où le bas blesse, c’est que personne n’est en mesure de dire où se trouve la présidente du NSB ni de confirmer qu’elle est bien derrière des barreaux. Le contraire mettrait à mal les thèses du NSB qui jouent sur une autorité abusive du HCL et donc demande la libération de leur chef de file.
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La bataille entre les partisans de Kellson, l’ILU, et ceux de Börggmenkt, le NSB, se poursuit jusque dans les commissions de révision de la constitution au Parlement Fédéral. Suivant une simple question au Secrétaire Fédéral aux Généralités sur les obligations de l’Agent Fédéral au HCL – et concernant la possibilité de relancer la justice à l’échelon des généralités en l’absence de conseillers généraux pour ce faire – une altercation virulente a opposé Bjorn Kellson et une Byrgitt Börggmenkt remontée. Cette dernière accuserait le juge de faire preuve d’abus de pouvoir et de vouloir prendre la direction du pays en prétextant un vide juridique, du moins dans l’interprétation des textes. L’actuel juge du tribunal fédéral entendait sur une question au Secrétaire Fédéral aux Généralités avoir des précisions quant à l’étendue de ses obligations, notamment pour savoir si il était de son ressort de siéger dans les juridictions générales, tout en proclamant son respect et sa subordination hiérarchique au Secrétaire. Une toute autre version donc. La réaction de Kellson et de l’ILU ne s’est pas fait attendre, invectivant son ancienne alliée en l’accusant de réclamer des régimes de faveur indus, un statut privilégié au nom d’intérêts partisans, et en pointant du doigt la léthargie du NSB dans les débats à l’Assemblée de la Généralité, et les récentes initiatives du HCL pour protéger les intérêts de Fiälldyyk dans la gestion de plusieurs dossiers.
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Pendant ce temps, Olaf Limmson aurait fait doubler ses effectifs, dans les rues comme pour la sécurité du tribunal et du bâtiment fédéral du HCS, en prévision de heurts. D’autant que la menace terroriste continue de plâner. Si la Merkstrýk a signé un pacte de non agression le temps du procès, il n’en est pas de même pour les historiques de la RødHændt et le mystérieux et menaçant groupuscule de droite IdentijgtýSåak (1).
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La Question désormais se pose. Le NSB tente il un coup d’état larvé, ou cherche t-il à déstabiliser la fédération en attaquant l’actuel responsable de la justice Norduryyks. Il se murmure volontiers que tout cela n’aurait pour but que de ruiner l’audition de Byrgitt Börggmenkt pour lui éviter publiquement d’avouer une attitude lamentable en tant qu’Agent Fédéral au HCL dans le mandat précédant celui de Kellson. Le HCL et le HCS auraient eu vent d’une pièce à verser au procès, explosive, qu’entendrait utiliser les défenseurs de Jensen Thorstadd. Byrgitt Börggmenkt, fait elle valoir les droits de ses con-citoyens, ou cherche t-elle à se défausser pour ne pas assumer ses actes passés, la question est posée, tandis que ses militants prennent, confusément, le pays en otage.
E.M.
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(1): http://norduryyk.com/microdiff/okonomijgtavegg/2013/08/24/article-n-viii-un-nouveau-groupe-terroriste/