57 à 43, ce score n’est pas celui d’un quelconque match sportif, mais bien le résultat jumeaux des deux derniers votes, celui de la LoGES et d’un amendement constitutionnel introduisant un véritable statut à la Capitale Fédérale: Ryykstadd. Ce statut jusqu’ici jamais pensé, mais existant Ex nihilo fait de règles tacites et empiriques, est l’idée du leader Björn Kellson, très vite contrarié par une version concurrente du PGP d’Olaf Limmson dont le véritable leader au parlement semble être devenu Sören Jorgensen. L’affrontement a cristallisé l’opposition actuelle entre les partis de centre et de la gauche, essentiellement Havvyykers, et ceux de droite, essentiellement Fiälldyykers. La version de du ProgrætžGrïnntPårtyy l’a emporté pour l’amendement, tout comme la version de la ĐæmökrątijgtLyggå de Mathias Kråggen pour la LoGES. Tous deux affrontaient une version ILŲ menée par Kellson et Börggmenkt. mais est ce bien là le plus important …
Un tel score, 57% pour un projet opposant deux blocs, c’est du jamais vu depuis l’imposante réforme des procédures judiciaires menée par feu Heyden Calbergsen en 2012, un texte remis au débat après un premier vote nul (44% vs 44%) en octobre, pour enfin être adopté par une courte majorité de 56% en décembre de la même année. L’amendement concernant Ryykstadd est donc le résultat le plus serré depuis exactement deux ans, et le meilleur score de la droite Fiälldyykers depuis la dernière victoire législative de ce courant il y a quatre ans et demie, et plus précisément l’adoption de la LoOSN sur le système de santé, une version portée par le NSB de Byrgitt Börggmenkt. Si depuis la LoOSN a accouché d’une souris, à savoir le néant et l’oubli, il y a fort à parier qu’il n’en sera pas de même des prochains textes mis au vote. Car Kellson et ses parlementaires sont déjà sur le pied de guerre pour de nouveaux projets dont l’un, fortement clivant, sur l’interruption volontaire de grossesse et l’introduction explosive d’un préambule à la constitution.
Rares sont les textes dont le vote a accouché d’un match nul. Il y eu la LoNSPJ, mais aussi la ré-évaluation du barème d’imposition demandée par l’ancien Secrétaire Fédéral aux Deniers, toujours Heyden Calbergsen, et la LoNAF sur la création des agents fédéraux qui, comme la LoNSPJ avait demandé un renvoi au parlement fédéral. D’ordinaire les votes sont plus tranchés et les scores le plus récurrents sont soit une majorité écrasante 80/20 (Les amendement des lois fédérales NCP3, LoSI, ainsi que les textes fondateurs que sont la LoISB/LoFSI sur la création de l’Institut des Statistiques) soit une majorité plus relative de 60-65% /40 ( Un amendement constitutionnel, un amendement à la LoCA, la LoSI et la LoNAF). On constate qu’un texte ayant entraîné un premier vote nul accouchait souvent d’un résultat mitigé lors de son second passage, comme c’est le cas pour la LoNAF où plus encore pour la LoNSPJ.
Historiquement, il faut remonter à l’année 2009 pour trouver la trace de votes aussi difficiles avec, entre autres, le record du plus petit accord concernant un amendement à la LoES1, validée avec 38% des voix, et bénéficiant d’un fort report des voix sur le vote blanc. L’année 2009 a également vu des majorités très faibles se dessiner, dans une période de très vive activité parlementaire et avec la formation de grandes coalitions de partis. La LoRC et un amendement constitutionnel obtiennent une validation pour 50% des voix, et la LoRPAF est validée pour 55% des voix. Autrement dit, le statut de Ryystadd et la LoGES ont mis en évidence une lutte acharnée et nouvelle ces dernières années pour la validation d’un projet, le deuxième score le plus serré de ces cinq dernières années. Il y a fort à parier que chaque parti voudra désormais s’allier au groupement à l’avenir le plus assuré, mais le passé nous a démontré qu’au Norduryyk, les coalitions sont des colosses aux pieds d’argile. A moins que le parti centriste du PopularrMövijmentzå ne rafle la mise. En effet, la LoGES aura rassemblé tous les votes autour de deux versions comportant chacune une motion du PM, qui sort donc tacitement grand gagnant de ces deux joutes législatives.