Dans un contexte de recrudescence des attaques terroristes de grande ampleur, il bon de se remémorer les dernières affaires en cours. Ce qui semble être un énième enlèvement criminel de Herrt Ugo de Belcyne, ancien premier magistrat historique du pays, vient à la suite d’une série de faits malheureux, comme l’assassinat sur les marches du HCS d’un de ses officiers, en pleine journée par un tireur isolé, la mort semble t-il suspecte d’Heyden Calbergsen qui aurait été empoisonné à l’uranium appauvri, une attaque informatique rarissime dont le pays peine encore à se relever et les fuites surprenantes de certains anciens citoyens du pays, faisant peut être écho à ces propos ambigües du secrétariat aux deniers, à savoir qu’au moins deux comptes auraient servis de couverture à des groupuscules terroristes.

Force est de constater que dans le pays règne une certaine insécurité, malgré une apparente sérénité renforcée par un gouvernement mesuré et discret du HCS par le premier commissaire Limmson.

En tout état de cause, il apparait que le pays manque de moyens. Manque t-il de moyens policiers, c’est au premier commissaire de répondre. Manque t-il de moyens législatifs, c’est une certitude. L’empoisonnement de Herrt Calbergsen crée un précédent. La législation en matière de contrôle des produits dits toxiques ou mortels est nulle, il n’y en a pas ou si peu. Le contrôle des armes lui même, actuellement en débat au parlement, est en gestation, et qu’en est il de la vidéosurveillance, cheval de bataille de nombre d’élus qui ne semble pas s’être généralisé. Comment un tireur isolé peut il se promener dans la capitale avec un fusil? parce que les coursives de nos avenues sont aveugles et la législation est au diapason.

Alors il serait bon de se pencher plus en amont sur le contrôle des matières et des armes de façon à ce que seule la frontière soit l’alternative de nos groupuscules terroristes locaux, donnant ainsi carte blanche à notre efficace administration frontalière, ĮmmijgražionBürõ et son service d’ordre, pour stopper l’hémorragie. A ce jour, le pays est encore et toujours la proie de ses vieux démons, à se demander suite au soulèvement de mai 2000 si le Norduryyk s’est vraiment affranchi de ce cycle de violences. Une loi d’amnistie permettrait elle aux éléments terroristes de déposer les armes, ou leur permettrait elle de se renforcer dans l’ombre d’une fausse allégeance publique, rien n’est moins sûr.

Uwe Freihard