Stupeur dans le pays au petit matin. Les citoyens Norduryyks se sont réveillés dans une situation de jamais-vu, avec le résultat du premier tour des élections pour la Grande Chancellerie. Sören Jorgensen, jusqu’ici élu par deux fois sur des scores très flatteurs ( 71% des voix en mai 2015 et 80% des voix en décembre 2009), a été plus qu’accroché par son opposant, le Premier Magistrat actuel Björn Kellson, puisque les urnes ont accouché d’un score de parité inédit: 43% des voix pour chacun des duellistes. Second tour le 23 novembre !
L’histoire électorale et politique au Norduryyk réservera une place de choix à cette 12e édition des élections fédérales pour la Grande Chancellerie, à n’en point douter, puisque pour la première fois un score de parité a été obtenu, les urnes ne parvenant pas à départager les deux protagonistes: Sören Jorgensen, le candidat sortant de sensibilité de gauche, par deux fois Grand Chancelier, et Björn Kellson, de sensibilité de droite, actuel Premier Magistrat au Haut Collège des Lois.
Si l’on se replonge dans les résultats précédents que constate t-on? Le vainqueur des élections obtient en moyenne 59.6% des voix avec un maximum de 83% atteint par Naemie Lens, élue en décembre 2009. Il a noter deux scores majeurs obtenus par Sören Jorgensen, 80% en décembre 2009 et donc 71% aux dernières élections en date, celle de mai 2015. Ces trois scores fleuve s’expliquent par la conjonction de deux facteurs imparables: la présence d’un seul candidat (ce fut le cas des élections de mai 2015) ou d’un duel entre un candidat soutenu par une large coalition et un opposant isolé (les élections de décembre 2009). Quant aux minima, Ulrik Yeltinn était élu en novembre 2007 avec 41% des voix et Willhem Svaten avec 43% des voix en mars 2007 avec un nombre de candidats, à chaque fois, nettement plus élevé.
Chose remarquable, la droite, jusque auparavant minoritaire dans les élections fédérales, reprend du terrain si l’on considère le résultat d’octobre 2012 où, déjà, Byrgitt Börggmenkt avait perdu face à Olaf Limmson, tout en décrochant un score honorable, récoltant 42% des voix. Doit on y voir les conséquences de la montée des thèses identitaires et indépendantistes constatée suite au blocage institutionnel des parlementaires Söryykers, vexés d’être montrés du doigt pour leur inactivité dans leur généralité et soutenu pour des raisons de principe par le cartel des gauches. Même si Sören Jorgensen, représentant des partis de gauche alors coalisé, s’est toujours défendu d’avoir soutenu les parlementaires mutins pour leur inactivité, mais plus pour stigmatiser la mesure inéligibilité dont le HCL de Kellson les avait frappé, force est de constater que ce positionnement a laissé des traces.
Reste à savoir si les 14% de bulletins blancs seront tentés de se porter sur l’un ou l’autre des candidats et à les identifier !