Rencontre avec le Premier Magistrat du pays qui n’a plus accordé d’interview depuis la mi décembre 2014 et sa prise de fonction. Le fondateur de l’ILŲ, membre désormais historique de Microdiff et fondateur de l’Økonomijgtãvegg et de sa chaîne de TV, Conseiller aux Lois Générales de Fiälldyyk, politicien hyperactif s’est attiré l’ire de nombreux parlementaires par ses jugements et ses positions pour le moins inhabituelles. Tour d’horizon du personnage et de ces prises de parole offensives.

 

 

1) Quelles nouvelles pouvez vous nous donner concernant la traque des terroristes, présumés responsables de l’attentat au Palais Fédéral?

Rien de plus que ce que le Premier Commissaire Olaf Limmson vous dit. C’est lui qui dirige l’enquête, il a des éléments, nous avons des noms mais rien de probant ni de vérifié en mon sens, une possible localisation mais à l’heure actuelle, c’est vers le HCS qu’il faut se tourner. Si celui ci ne communique pas, demandez lui de faire un point presse, je n’en suis pas le responsable. Je planche cependant sur une mise en accusation officielle pour l’affaire De Belcyne, une autre affaire terroriste pendante, mais vous en saurez plus quand la décision aura été conjointement débattue.

2) Vos rapports avec vos homologues des autres généralités sont souvent houleux, être vous d’un caractère entier ou n’arrivez vous pas à vous adapter à la société Norduryyks?

Nous avons tous notre caractère, on ne dirige pas un parti, on ne crée pas un courant d’opinion si l’on a pas un minimum d’égo et d’ambition. Je ne considère pas que nos relations sont « houleuses » comme vous le dites. Nous avons des désaccords, logique dans une arène politique, et quelques inimités peuvent naître, mais elles ne font de mal à personne. L’affaire de Frõhag Waldis Cedolffson qui s’instruit en ce moment n’en est pas une conséquence malheureuse, ça vient de beaucoup plus loin.

La source du problème qui fait rire jaune le pays, sauf Frõhag Waldis Cedolffson qui risque réellement une peine, n’est pas tant qu’un projet de loi, qui ne verra sans doute jamais le jour et qui n’a jamais été prévu d’être mis au vote, envisage de m’humilier d’une façon puérile, mais le pourquoi de ce projet de loi. Car ce projet, ce débat débilitant a été porté par des leaders censés être responsables. Visiblement la hauteur qu’ils accordent à leurs responsabilités est de parler de pisse et d’excréments, de se liguer comme dans une cour d’école contre un seul. Mais je représente quoi pour eux? Une autorité, fédérale, installée, dominante, je suis ce qu’ils ont perdu de vue: l’incarnation de la réussite par le travail.

Ils ont autant de citoyens pour servir la généralité que nous à Fiälldyyk. Ils n’ont pas réussi à s’entendre. Ils ne savent pas débattre entre eux, quand l’un propose l’autre décompose, et vice versa, aucun accord entre eux n’émerge sur quelques sujets que ce soit qui valent la peine d’être débattu, ils se neutralisent, du coup sont exclus des accessit aux postes fédéraux et se retrouvent coincés dans leur généralité qu’ils ne gouvernent plus. La loi sur les urinoirs, c’est une farce, depuis le début, une farce pathétique visant à trouver une once d’intérêt dans un univers politique Söryykers qui n’en a plus. Et je m’en inquiète ! Ils vont aller jusqu’où ainsi? Peuvent ils creuser un peu plus le fossé du désamour entre les citoyens Söryykers et eux, je ne préfère pas l’imaginer. Du moment que cela reste dans leurs frontières, ça me fait mal au cœur pour eux mais au moins on ne crée pas de tensions inutiles entre les généralités. Le problème c’est que leur frustration décuple une certaine paranoïa et voilà qu’il se chuchote que le dernier attentat masquerait une entreprise de déstabilisation du Söryyk par Fiälldyyk. Là on bascule dans la bêtise dangereuse. Nous vivons en paix mais les Fiälldyykers n’aiment pas et n’en resteront pas là s’ils continuent de se faire insulter …

3) Vous vous êtes engagé à réformer en profondeur le système légal Norduryyks, à quelle échelle comptez vous réellement réformer celui ci, et dans quels délais?

J’ai eu des retours de citoyens qui considéraient le Nordex comme compliqué, fouilli, trop volumineux. J’ai réfléchi à plusieurs pistes. Soit limiter le nombre de lois en fusionnant un maximum d’entre elles ayant des doublons. Nous pourrions créer une Grande Loi Judiciaire (GLJ) et une Grande Loi de Santé (GLS), déjà nous pourrions dans la seconde fusionner la loi sur les établissements de santé, la loi sur l’avortement, … et dans la première les différents codes pénaux, la Loi sur le code administratif, la loi sur la garde à vue, la LoNSPJ….

Deuxième voie, considérant que cela simplifiera en nombre les textes mais pas en contenu, créer un registre au HCL répertoriant par domaine les infractions reconnues (par la loi et par la jurisprudence), les peines encourues pour chacune, et les mesures spéciales. Cela demanderait un gros travail de compilation du Haut Collège des Lois, cela me prendrait un mandat entier, et demanderait quelques ajustements sur divers textes pour faire en sorte que tout projet facilite cette intégration dans sa seule mise en forme. Ce projet me semble le plus réalisable dans l’immédiat et un brouillon a déjà été préparé.

En tout cas, c’est une réforme globale que je désire, le genre de réforme que l’on fait tous les 5 années et pour les 5 années à venir. Le but est de simplifier le droit, son accès et son utilisation. J’ai rencontré dans cet optique par ailleurs mon vice président à l’IdentijgtýLijberaalŲnijgtæ [ILŲ] qui a souhaité faire reconnaitre son diplôme de juriste pour prendre la direction de la maison des avocats, la RęetdrijgtKõmijtëetMedålij, chose acceptée par le HCL. Depuis la maison des ordres revit, une mise à jour des effectifs a été effectuée, le nouveau bureau de l’ordre des avocats voté, et déjà J. Dohrmann, puisque c’est de lui dont il s’agit, a commencé son travail de défenseur en représentant Frõhag Waldis Cedolffson.

Dans le même esprit la dernière question de constitutionnalité a permis de tester la nouvelle formation pléniaire du Haut Collège des Lois (NDLR: Les juges actuels reçoivent désormais le renfort des anciens juges) amenée à se prononcer dans les cas de réflexion sur la constitution, son fond et son esprit, et ce fut une rencontre tout à fait enrichissante, intelligente, une expérience sincèrement heureuse. Nous sommes donc sur la bonne voie !

4) Ces derniers mois vous vous êtes aliéné une partie de votre électorat et des Fiälldyykers en insistant sur le droit des femmes, le droit à l’avortement, une vision progressiste de la société et l’exploration des sols pour d’éventuels forages de gaz de schiste. Considérez vous que le positionnement politique actuel de votre parti doit être modifié?

Je n’ai jamais fait de mystère sur l’orientation de mon parti. L’IdentijgtýLijberaalŲnijgtæ est un parti de droite identitaire, progressiste et humaniste. Il n’est pas ultra, pas conservateur, pas xénophobe, ni Misogyne. Il y a eu sans doute quelques éléments qui ont cru que pour réussir à Fiälldyyk il fallait entrer en concurrence avec le NSB de B. Börggmenkt, en faisant assaut de propositions conservatrices. Mauvais calcul, puisque Byrgitt elle même envisage d’assouplir son rapport avec ses positions passées et entend faire triompher le féminisme et le respect de valeurs progressistes. Ceux qui conçoivent la droite comme un repaire de conservateurs ultra libéraux, dans une société patriarcale et ultra-sécuritaire se trompent lourdement. Je suis identitaire mais pour une économie concurrentielle, je suis progressiste et écologiste. C’est dans mon programme depuis le début et si je dois purger mon propre parti, je le fais, car j’ai porté l’IdentijgtýLijberaalŲnijgtæ en haut de l’affiche, et je ne crains pas les prochains scrutins tant que je reste fidèle à mes convictions premières.

5) Votre média lutte pour la reconnaissance de son activité économique et  de son patrimoine par le Parlement Fédéral, considérez vous un média comme une entreprise lambda?

C’est une entreprise toute sauf lambda, fortement encadrée, fédéralement extrêmement surveillée, soumise à des impératifs qu’aucune autre entreprise ne doit supporter. Il m’apparait normal, ne recevant aucune subvention, et publiant depuis deux ans sans parachute, le fruit d’un long travail, que mon patrimoine soit reconnu. Je ne peux être à la fois une vitrine de la fédération Norduryyks et un mouton que l’on tond à zéro coût. Si je dois m’assumer seul, j’entends pouvoir dégager des revenus conséquents et je suis censé en dégager depuis deux ans, à travers mes deux plateformes, papier et TV. Une entreprise qui débuterait demain n’a rien à voir avec moi, car j’ai un passé, une équipe rodée et jusqu’ici toute embauche je la paye sur mes deniers personnels de politicien tout en n’ayant pas le droit de faire l’apologie de mon action – d’ailleurs plusieurs articles que je n’ai pas empêché m’ont sévèrement taclé. C’est un non-sens total, cela doit changer !

Cela vaut aussi pour les anciens médias encore actifs, je pense à F:B! Il y aura t-il réintégration des avoirs de Flash-Info aujourd’hui fermé depuis décembre 2014 dans le patrimoine d’Erik Lykkdort-Alltsen, cela me semblerait justifié. Les autres médias sont trop vieux et tous inactifs depuis des années.

6) L’absence de votre alliée et Gouverneur, Byrgitt Börggmenkt, pèse sur les débats et sur votre action générale, peut on dire que vous vivez une période de creux à Fiälldyyk?

Nous ne sommes pas au mieux c’est certain, mais son adjoint Kernhell est très présent et nous travaillons main dans la main. Il pourra l’aider à son retour, utilement. Je ne ferai pas plus de commentaire sur une situation que je ne maitrise pas.

Son absence heureusement est compensée par le soutien de quelques partis qui ont décidé d’avancer, plutôt que de jouer l’entrave parlementaire à tout va, je pense en particulier à la PM à qui je dois le passage victorieux de mes derniers projets à l’épreuve du scrutin fédéral.

Taak!