Un mince espoir de reconquête
Ãldt-Kāstell 3-0 Ạrhůijss

Décidément l’équipe de Björn Kellson resté à Ryystadd pour les besoins du procès ne saurait faire comme toutes les équipes Norduryyks. En vrai passionnés de leur sport ou masochistes déments, l’équipe des Loups des Cîmes s’est fixée comme objectif de passer chaque tour en trois matchs. Sans doute des fourmis irrépressibles dans leurs jambes leurs imposent une telle cadence de matchs.

Après une défaite sévère mais logique, trois buts à un, Ãldt-Kāstell a disposé de son adversaire dans un match maîtrisé de bout en bout, avec trois buts (15e, 48e et 82e) marqués par trois buteurs différents (Svensson, Kalhon, Burtmeisster), l’un du pied droit, l’un de la tête et le dernier d’on ne sait où tant la confusion régnait alors devant le but, sans en encaisser un seul. Les pronostiqueurs sont bien en mal pour anticiper la suite des évènements. Sans coup férir, Svensson entamait la partie pied au plancher. Barre transversale (6e) puis poteau gauche par deux fois (9e et 11e) n’ont pas entamé son mental de gagneur, marquant sur une passe en profondeur de Kalhon, en rupture de course, logeant le cuir sous la barre, pleine lunette diront les amateurs, lucarne gauche (encore) du pauvre Emersson. Kalhon, à la 48e, cette fois ci servi par une pichenette de Svensson dans le dos de la défense, couverte par un mauvais retour de l’arrière droit d’Ạrhůijss, le pauvre Mattheus, s’en allait achever Emersson d’une balle fine à ras terre pour l’intérieur du petit filet droit, du plat du pied. La messe était dite et le dernier but dans une cacophonie pas possible sur une tête mal repoussée par le pauvre Emersson sur un corner anodin (82e), ne changeait rien à cette victoire sèche et sans appel.

L’agressivité retrouvée des Loups des cîmes, étrillant le milieu adverse, ne pourra que ravir le juge Kellson tout à ses dossiers plus épineux les uns que les autres, Ryykstadd sentant la poudre. Tant et si bien que le peuple Norduryyks se déplace en masse pour se distraire dans ces temps difficiles.

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Un svensson de Gala