Bœrcht/Mejrr 1 – 3 Ãldt-Kāstell
C’est avec une certaine nervosité que débuta un match crucial pour les deux équipes. Bœrcht/Mejrr conscient d’être à une marche de la qualification aligna une équipe particulièrement défensive pour protéger un score qu’espérait alourdir une équipe d’ Ãldt-Kāstell revancharde. Björn Kellson l’avait prédit, la vérité fut encore plus étonnante que l’annonce quelques jours auparavant. Cinq des onzes joueurs titulaires d’Ãldt-Kāstell ont été changés au profit de jeunes espoirs du club, issus de la réserve. Résolument offensive, l’équipe des Loups des cimes lança le match tambour battant, à l’assaut de la cage du valeureux Christiansen qui allait être, sans alors le savoir, l’homme clé du match.
Une fâcheuse blessure
les toutes premières minutes ne laissèrent pas de place au doute et c’est un box to box qui s’engagea entre les deux formations. Le match eu pu être spectaculaire si une blessure n’allait pas gâcher l’organisation de Bœrcht/Mejrr. Le meneur de jeu Maelund, portant le chiffre au combien symbolique du 13, venait à se briser la cheville ( 6e ) sur une intervention en retard de Soljensen , le jeune défenseur central des Fiälldyykers. L’équipe Havvyyker, nouvellement sponsorisée par la firme HAUGESUND, devait laisser place au vétéran Ulrick Anyora. Ce dernier, plus milieu central que meneur à l’ancienne, peina tout le match à trouver ses partenaires, incapable d’assurer la maitrise du ballon. Le temps passant ses 36 ans se firent sentir et cela impliqua une nette baisse de régime des débats à l’avantage des loups des cîmes passée la pause sur le score de 0 à 0. Un score miraculeux compte tenu des arrêts de Christiansen alors héro du match.
La blitz Grieg selon Kellson
L’attaque fiälldyyker passa de deux à trois attaquants, faisant varier le 4-4-2 du départ en 4-3-3 avec un seul milieu défensif. La défense du repêché ne résista pas longuement aux coups du butoir de Svensson et de ses acolytes. Par trois fois (51e, 55e et 89e), elle céda et de la pire des manières, Christiansen jusqu’ici impeccable étant humilié par le buteur d’Ãldt-Kāstell sur un petit lob ajusté après un service impeccable du novice Surunov. La suite n’était qu’une succession d’attaques placées dans le dos de la défense Havvyyker. Khalon, séché dans la surface par deux défenseurs et le gardien de Bœrcht/Mejrr n’obtint pas un pénalty, mais servit Svensson pour un second but, copie parfaite du premier. Christiansen ne s’en remit pas et demanda à sortir feignant une blessure, mais celle ci était d’amour propre. Contraint de voir une frappe monumentale frôler son poteau par deux fois (Surunov 57e et Svensson 59e), il arrêta une ultime tentative de ce diable de Surunov (61e) qui sortit peu après sous les rares applaudissements d’un stade muet. Deux autres changements achevèrent de faire rentrer les titulaires ordinaires au milieu, bloquant un peu plus une équipe d’Bœrcht/Mejrr handicapée par un meneur dépassé et la possibilité de ne pouvoir changer que deux joueurs alors que la moitié semblaient asphyxiés. Sur le banc des gamins inexpérimentés alors que les loups faisaient rentrer des pros rôdés. En exactement 10 minutes, la messe semblait dite malgré un petit 2-0, et les Loups se contentèrent de défendre, non sans distribuer quelques coups bien sentis devant un arbitre visiblement laxiste.
Un dernier but anecdotique
A la 89e, alors que le match était plié, tant les locaux montraient des signes de résignation, Christiansen acheva son calvaire en provoquant un pénalty indiscutable que Svensson, en verve, se chargea d’exécuter prenant parfaitement le gardien à contre-pried. Entre temps Christiansen avait arrêté une tête à bout portant du buteur et pu assister à un infime espoir traduit par la chevauché solitaire de Djurdjic qui marqua le seul but havvyyker (85e) de la rencontre.
1-3, un score lourd pour les locaux qui voient le match de samedi suivant s’annoncer comme LE match de la saison, déjà, avec un meneur de jeu qui sera sans aucun doute absent au pire des moments. Le Føddball fialldyyker, agressif, typique des montagnes a une nouvelle fois fait ses preuves!
La détresse de Maeland, durement blessé à la cheville à la 6e minute du match
La décla du soir de Christiansen (Bœrcht/Mejrr): « L’arbitre n’est qu’un sombre connard d’aveugle, l’autre gland brise la cheville d’un de nos joueurs et ils finissent la rencontre à 11, c’est une honte, à quand des arbitres professionnels dignes de ce nom, putain, merde !«