La politique d’immigration particulièrement généreuse de la République Fédérale du Norduryyk a pris du plomb dans l’aile ces dernières années avec le renvoi, parfois manu militarii, de quelques éléments jugés dangereux ou condamnés dans diverses affaires. L’absentéisme parlementaire au même titre qu’un crime peuvent coûter la nationalité acquise, ainsi la déchéance de nationalité est-elle devenue une question régulière qu’aucun responsable politique n’a jamais remis en question. Et si nos élites, pour beaucoup issues de cette immigration, étaient plus exposées qu’aucune autre à l’infiltration d’éléments mettant en péril notre pays ! Alors qu’une atmosphère pesante d’omerta entoure de lourds dossiers au Haut Collège des Lois et au Haut Commissariat à la Sûreté, n’est-il pas déjà trop tard !
Stefan Mõppus-Ælbykh, un intellectuel qui pose question
Il ne fait pas bon être un élu, qui plus est en poste dans les hautes instances de la fédération, par les temps qui courent. Les couloirs bruissent de rumeurs quant à un hypothétique jour noir qui verrait quelques caciques du pays dans une fâcheuse posture. Le HCS, la police fédérale, a fait récemment quelques allers retours remarqués dans les bureaux du Premier Magistrat du HCL. Des préparatifs au tribunal fédéral laisse sous-entendre que ces réunions dont absolument rien ne filtrent prendraient vite forme. Comme souvent dans le cadre d’un tel silence, les ragots les plus fous animent les conversations. Seules certitudes, Olaf Limmson et Jørn Dohrmann, chefs d’orchestre de ce ballet mystère, n’ayant pas démissionné ou pris les atours de personnalités sur la défensive, seront épargnés, maigre consolation.
Les bruits les plus terribles émanent des débats houleux du NorduryyksFederãlParlæmentt où promoteurs et opposant à un projet de mise en chantier de puits utilisant la technique de la fracturation hydraulique s’écharpent à qui mieux mieux. Les tensions provoquées par plusieurs blocages de lois Fiälldyykers, lesquels ont été demandés par les généralités voisines, ont-elles provoqué ce remue ménage au sein du HCS et du HCL pour détourner le regard des vraies questions de fond? Il serait difficile d’accuser de partialité ces services car le Premier Commissaire appartient politiquement aux opposant à Fiälldyyk, tandis que le Premier Magistrat est un Fiälldyyker modéré.
Cependant dans ce contexte fortement claniste et détestable, des piques sont lancées et à ce jeu la palme revient à l’ineffable Byrgitt Börggmenkt, jamais avare de menaces. Ainsi, lors d’un débat sur la LoRP (Loi sur la Représentation Politique), le récent migrant Stefan Mõppus-Ælbykh aurait été accusé de bénéficier du secours, ou de la protection, d’Ugo de Belcyne, une protection bien fragile à en croire la responsable du NSB car « avec les dossiers en cours », le ton serait prêt de changer. Serait-ce donc une indication comme quoi Ugo de Belcyne serait l’un des personnages visés par les enquêtes en cours? Peut-on imaginer que le Premier Magistrat ait révélé quoique ce soit brisant le secret de la procédure à une consœur de sa généralité? Ou cela ne traduit il pas un climat de suspicion touchant tous azimut et permettant de voir dans chaque parlementaire, un suspect en puissance!
Cette paranoïa n’est pas née innocemment, le responsable a un nom, et il est féminin: Naémie Lens ! Sa condamnation par contumace le 21 juin de cette année et la mise en lumière de ses malversations dans le cadre d’une activité terroriste alors qu’elle était en poste à la Grande Chancellerie montre combien nos institutions ne sont pas à l’abri d’un noyautage par des puissances ou des intérêts étrangers néfastes pour la Fédération. Dès lors les mises au vert, les silences, de certains caciques dans une ambiance aussi délétère alliés à l’activisme opaque des services fédéraux de sécurité et de justice ne peuvent qu’augurer des jours noirs pour le pays ! La question est désormais non plus de savoir si des têtes vont tomber, mais de savoir lesquelles ?