Alliance de circonstances ou idylle dépassant la sphère politique, la relation entre Byrgitt Börggmenkt et Bjorn Kellson a de quoi dérouter dans les rangs de l’ILU et du NSB, particulièrement peu disciplinés à l’assemblée de Fiälldyyk en ce jour. Il ressort des bruits de couloir et autres rumeurs circulant au gré des éclats de voix dans les bars bordant l’hémicycle que les deux protagonistes du grand meeting s’étant tenu à la capitale fédérale de Ryykstadd se seraient entendus comme rarement, planchant jusqu’à tard dans la nuit sur un projet économique dont la teneur peine à nous être éclairci. Il semblerait que les deux leader fassent chambre à part sur le coup avec leurs partisans, plongeant leurs état majors politiques dans l’embarras. Il n’est pas rare au NSB que Byrgitt Börggmenkt fasse cavalier seul et prenne d’autorité les grandes décisions entraînant son parti à sa suite. Le mode de gouvernance plus démocratique de l’ILU n’est pas habitué à de telles prises de décision en soliste, à moins que ce rapprochement cache une romance bien moins philosophique.
Ce ne serait pas la première fois que Byrgitt Börggmenkt tente de corrompre un élu ou un allié par ses charmes, la femme est connue comme le loup blanc pour ses appétits en terme d’amants. Il convient cependant de souligner que ces aventures ont toutes été un jour ou l’autre très médiatisées, ne laissant aucun doute au soupirant sur le degré d’engagement affectif de la meneuse du NSB. Comme les grandes courtisanes de l’époque, Byrgitt Börggmenkt est avant tout une femme d’affaire, une femme de pouvoir, et ce ne sont pas l’ancien pryan Stan Camelinni et Max Svalborg, l’actuel Régent de la République de Nôddia, où notre égérie de l’ultra droite passe régulièrement ses vacances dans des conditions ambigües, qui viendront nous contredire. Bien qu’il n’ait jamais été prouvé que les relations entre Byrgitt Börggmenkt et Max Svalborg soient d’une autre nature qu’amicale et politique, il est troublant de mesurer le nombre de relations extra-communautaires qu’entretient notre ancienne juge, surtout quand le soupirant présumé est connu pour ses postures martiales et son passé militaire. Max Svalborg et Heyden Calbergsen, deux figures militaristes parmi le tableau de chasse de l’exigeante Byrgitt Börggmenkt, qui aurait par ailleurs jeté en son temps son dévolu sur Mathias Kraggen, le propre frère d’Heyden. Cependant Herrt Calbergsen n’avait semble t-il pas été une simple roucoulade politique et quelques proches se plaisent à penser, que Frohatt Börggmenkt aspirerait à rencontrer tant l’Homme de ses désirs, que le meneur politique, pour un combat militant commun.
Bjorn Kellson quant à lui est un parfait mystère sur le sujet. Particulièrement avare en confidence sur sa vie intime nous ne lui connaissons ni penchant, ni conquête, même furtive et il y a fort à parier que l’alliance de ces deux caractères ne pourraient accoucher d’une simple romance. Politiquement, bien que différents sur le radicalisme à tenir vis à vis de l’État fédéral, les deux grands ténors de la politique de Fiälldyyk mènent de concert et d’une main de fer les réformes en court. Jamais Fiälld n’avait paru si active. Depuis plusieurs mois déjà les activités terroristes se sont tues, tandis que la sécurité et l’autonomie de la généralité se renforçaient. Une lutte commune contre l’autorité de Herrt Kraggen ont soudés ces deux ambitieux, nul doute que quelque soit la nature des liens qui se renforcent, le résultat sera tangible et pérenne.
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