Après une quinzaine marquée sous le signe de la neige et du froid, la pluie s’est mêlée aux conditions drastiques de la météo Norduryyks. Seulement 3 à 5°c degrés le jour et des températures négatives la nuit, achèvent le faire fondre le manteau neigeux dans les vallées pour transformer le sol en boue figée. Comment pourrait- on décemment envisager une quelconque opération par ce temps!
Les hommes souffrent d’une pluie discontinue depuis le début de la semaine, même si le soleil est réapparu ce vendredi
« Oh capitaine, mon capitaine, que ne vois je hormis ces litres d’eau qui achèvent de noyer le matériel! » C’est sous un déluge permanent qu’attendent les hommes du HCS. Le Haut Commandement ne semble pas décidé à lancer un assaut dans de pareilles conditions, certains de ne pouvoir bénéficier de la chasse et des hélicoptères assurant la couverture aérienne. Les véhicules ne pourraient également pas suivre sur ces sentiers désormais gorgés d’eau que les quelques rayons de soleil depuis vendredi peinent à sécher. Le gel s’en charge, figeant la matière, créant des fosses, des sillons et des monticules impropres à toute circulation. Il faut espérer que l’amélioration nette confirmée pour mardi et les jours suivant permettent aux hommes d’avancer. D’ici là c’est le Status Quo devant le dieu météo!
Il semble enfin que Jørn Dohrmann ait consenti, sous conditions strictes pour sa sécurité, à ce qu’une colonne humanitaire soit constituée sous l’impulsion de la parlementaire Gudrun Haalke. Son objectif sera d’apporter vivres et soutiens logistiques à la population civile au fur et à mesure de l’avancée du HCS. Même si la population du Söryyk n’a pas suivi, en majorité, la rébellion, il y a peu de chance que celle ci se soit vengée sur leurs frères et leurs sœurs. Cependant, l’isolement la province a sans doute coupé de tout secours des pans entiers de la population rurale alors que la neige tombait en abondance, générant des problèmes sérieux sur le réseau électrique et téléphonique, privant les occupants des maisons de chauffage comme de moyens de communication. Dans le climat ambiant, les cohortes habituelles de réparateurs n’ont pu s’occuper de rebrancher le réseau et de redresser les poteaux abattus par la neige, faisant des civils hors des zones urbaines, les premières vraies victimes de cette campagne du HCS pour reconquérir le Söryyk engluée dans un épisode météo exécrable et inattendu.