Au lendemain d’une interview coup de poing du Premier Magistrat Jørn Dohrmann qui fustigeait une forme d’incompétence dans les services du HCS après deux jugements invalidant l’action de son Premier Commissaire; ce dernier, Olaf Limmson, tient à répondre à ses détracteurs en toute transparence. L’Økonomijgtãvegg lui offre à cette occasion une tribune bienvenue et ouverte à toutes les opinions.
1) Herrt Limmson, dans une récente Interview le Premier Magistrat Jørn Dohrmann vous a accusé d’utiliser les forces de police comme d’une armée personnelle, de faire preuve d’autoritarisme arbitraire, qu’avez vous à lui répondre?
Ce qui est arbitraire c’est la violence dont nous sommes victimes. Ceux qui sont arbitraires, ce sont ces êtres abjects qui continuent, malgré nos mains tendues en début d’année, à venir dans notre pays, tuer sans raison aucune, nos concitoyens. [NDLR: il est fait référence aux pourparlers avec les groupuscules terroristes qui n’ont pas abouti au premier semestre, malgré de longues semaines de discussions]
2) Dans un second volet de son entretien, le Magistrat a déploré ce qu’il qualifie de laxisme de votre part, fustigeant le fiasco du procès Jorgensen-De Belcyne et le non respect du formalisme dans le cadre du vote sur l’Etat d’Urgence. Le regrettez vous?
Oui. Je regrette tout d’abord qu’il utilise ce canal pour me faire part de ses observations. Ensuite, je regrette que le Juge ne cherche pas les responsabilités là où il devrait les trouver. On parle quand même d’un ancien Premier Magistrat, membre de facto de la RęetdrijgtKõmijtëetMedålij qui trouve à dire qu’on ne lui a proposé d’avocat! [NDLR: il s’agit d’Ugo de Belcyne qui durant les débats a argué qu’on ne lui avait pas proposé l’aide juridique d’un avocat lors de ses auditions devant les officiers du HCS, en violation des textes, ce qui a entraîné le vice de forme.] Herrt de Belcyne s’est ouvertement moqué des institutions, fuyant ses responsabilités derrière un pseudo recours dont il a obtenu la recevabilité complice auprès du Juge de ce procès.
3) Dans votre recours devant le HCL vous vous êtes présenté comme le Premier Commissaire et comme le président du PGP. Est ce là le signe que vous considérez l’administration fédérale comme gangrenée par des prises de parti politisées ou désirez vous vous affranchir de la neutralité traditionnelle imposée aux fonctionnaires?
Non. Je suis neutre. J’ai fait état de mes fonctions, voilà tout. retenez que Je m’échine à protéger tant bien que mal le Pays et ses institutions, mon nom est roulé dans la boue, écrasé par la vindicte populiste d’une certaine généralité montagneuse [NDLR: Fiälldyyk dont est issu l’actuel Magistrat Jørn Dohrmann], et je cherche toujours à protéger chaque citoyen – peu importe sa couleur politique – des dangers qui rôdent. N’oubliez pas que depuis que je suis Premier Commissaire, la Main Rouge est complètement inactive. Le travail, commencé par mon prédécesseur, que j’ai continué et approfondi ensuite, a porté ses fruits. Désormais, nous avons à faire avec un groupe plus vicieux, structuré, comme une immense fourmilière, un groupe extérieur à notre pays, et j’insiste sur ce point, ce sont des étrangers qui nous terrorisent. Ils font des raids chez nous, sont parfois infiltrés, comme on a pu le voir dans certaines institutions… N’oubliez pas le travail énorme abattu depuis que je suis à ce poste… Je profite de cette interview pour vous révéler que les analyses des résidus d’explosifs [NDLR: concernant l’attentat ayant frappé le pays au tout début de ce mois d’octobre 2017] nous mènent tout droit vers cette piste merksiste-luniniste que nous connaissons trop bien. L’enquête avance. Nous rendrons la place à ses usages habituels sous 48h. D’ici là, j’espère que le Premier Magistrat, qui a voulu se substituer au Grand Chancelier, prendra ses responsabilités, car , dans le texte, c’est au Gouvernement fédéral et donc son représentant, le Grand Chancelier (et donc en cas de carence au Premier Magistrat) de présenter le vote sur l’Etat d’Urgence. Il ne l’a pas fait, Moi, devant l’Urgence, j’ai agi!
4) Certains redoutent de votre part l’instauration progressive d’un état policier et autoritariste, ont ils raison de le craindre?
Je ne fais que déployer les forces du HCS lorsque c’est nécessaire. Actuellement, le dispositif en place est le suivant:Sous l’autorité du Commandant Mark Hammìl, du Commissariat de secteur de Sörr.
Des vérifications d’identité ont été menées autour de l’attentat. deux détenus en cavale et un délinquant recherché ont pu être arrêtés. La métropole de Sörr. Sörr donc et l’ensemble des villes mitoyennes sont devenues piétonnes. Un seul véhicule n’a pas respecté les sommations. Le chauffeur était en état d’ivresse, il a été arrêté et a reçu une contravention. Nous n’avons eu aucun autre incident durant l’état d’urgence. Cet état provisoire, je le rappelle n’est plus. Nous sommes repassés pour tout le pays au niveau 4 de KõmplettSikkerhåat. Nous avons fait de nombreux prélèvements sur les lieux, autant de scellés qui, si l’Etat d’Urgence n’est pas voté à nouveau ne seront pas jugés recevables par l’actuel tribunal fédéral, mais la loi peut-elle être rétroactive?
Je voudrai aussi parler des victimes,plutôt que de polémiques qui n’ont pas lieu d’être. Le bilan de cet attentat est désormais de 25 morts et 80 blessés, dont 15 en urgence vitale absolue. Je tiens à leur témoigner toute ma sympathie et leur fait cette promesse: Nous trouverons les coupables et ils répondront de leurs crimes.
5) A votre avis, si vous aviez carte blanche, que faudrait il faire pour redresser la situation? sachant que votre réponse n’est que pure théorie, nul ne vous en tiendra rigueur !
Redresser quelle situation en particulier? La sécurité? L’économie? C’est un problème plus vaste que mon simple domaine d’action actuel. Il s’agit de se faire confiance les uns les autres. Ce serait déjà un bon début. Vous connaissez sans doute ma philosophie, mon art de vivre – quelque peu mis à mal ces derniers temps – le bouddhisme. Les actions, les mots de chacun ont une répercussion pour tous. C’est ce qui est appelé vacuité. Il y a une interaction permanente et continue de tout organisme vivant avec le Monde qui l’entoure.
La Haine de philosophie politique de gauche déroulée depuis des années par certaines de nos leaders politiques trouve un écho dans la haine de la Liberté chez d’autres.
Mon action actuelle est une réaction aux actions violentes que je vois se commettre sur notre sol. N’oublions pas ceci: Nous vivons tous ensemble, et nous devons par voie de conséquence, nous tolérer, nous entraider.
Merci à vous. Je dois retourner sur le terrain.