Alors que la nation de Karnia-Ruthenia fêtait la proclamation de l’Empire sous une chaleur estivale et que se rencontraient, à l’abri de la fraîcheur des palais, nombre de dignitaires pour conforter, voire accentuer, les liens existants, les récents attentats sur la scène internationale, dont se sont émues quelques micro-nations voisines, rappellent le Norduryyk à la dure réalité de ce monde. Le Norduryyk qui se veut pacifiste et indépendant, a t-il les moyens de se défendre?
La législation Norduryyks contenue dans le NorduryyksLævwBůuk, le Codex, a toujours veillé à ce que soit placé en bonne place les principes fondateurs de notre micro-nation. Parmi ces principes se trouve le pacifisme, valeur cardinale ayant grandement œuvré à la modélisation de la fédération. La constitution fédérale du Norduryyk, la Konstitužionveggå fragt æ Federãl Republikk fragt Norduryyk, dans son titre UN établit que:
« Art.4 : La République Fédérale a l’interdiction formelle d’entrer en conflit armé avec un autre État de l’Archipel; Le pays ne possédant pas d’armée. »
C’est donc volontairement démunie de toute force militaire que la fédération s’est construite sur la foi de l’efficacité de la seule police fédérale, autrefois connue comme la Guardia, et des polices générales, toutes plus ou moins assujetties à l’autorité du Haut-Commissariat fédéral à la Sûreté. Il suffit de voir l’immense levée de bouclier des parlementaires fédéraux au moment où la province de Fiälldyyk annonçait son désir de doter sa police générale d’uniformes d’apparat et de médailles locales. La police générale, dans la pratique, est et demeure le sous-fifre de la police fédérale. C’est dire si la confiance placée dans les aptitudes des commissaires se succédant à la tête de cette institution est nécessaire pour ne pas paniquer une population consciente des dangers extérieurs.
Or le monde actuel est dangereux. Communautarisme et prosélytisme religieux sont les nouvelles mamelles des groupuscules criminels sévissant de par le monde. De récents attentats ont suscité l’effroi parmi les micro-nations voisines.
- L’empire de Karnia-Ruthenia sa profonde tristesse et son soutien suite à de récentes démonstration de violences au début de l’été.
- Le Prince de Lorenzeburga a lui aussi dénoncé avec une grande tristesse les mêmes violences.
- La Principauté du Surland a provoqué un blackout de plusieurs jours pour témoigner du choc provoqué par les attentats sanglants.
- La République Orionnaise de Nôddia, nation amie, est en état d’alerte. Au moment de recevoir le premier ministre S.A.R. du Grand-duché de Zollernberg dans le cadre de négociations préalables à la conclusion d’un traité d’alliance, le tarmac de l’aérodrome militaire, lieu de rencontre des deux cortèges, brillait par la présence des aéronefs de la Jasta 11, une unité aérienne mobilisée depuis les troubles à la frontière de l’Argentorate. Les terroristes ne sont pas les seuls à blâmer dans l’escalade des tensions, les nations elles-mêmes peinent à s’entendre.
Il reste au Norduryyk à réfléchir à sa propre position sur cet échiquier. L’abandon le 20 juin dernier des négociations de paix entre les membres du groupuscules de la MerkStrýk et les services fédéraux ne sont pas de bons augures, tout autant que la récente montée dans les sondages des indépendantistes et des autonomistes dans les différentes provinces. Peut -être est-il temps pour nos élites politiques de revoir le fonctionnement de la fédération, voire même de la constitution, un sujet épineux et sources d’innombrables conflits au Parlement de Ryykstadd ces dernières années mais dont ne peut se passer nos élus, qui doivent s’attendre à une rentrée judiciaire particulièrement violente !
H.K.L.