Les méfaits de l’alcool sont légions et une aventure aussi pitoyable que cocasse vient donner raison à toutes les campagnes de prévention de la décennie passée. Totalement ivre pour lutter contre le froid, le conducteur d’une déneigeuse a percuté un pylone à haute tension au pied du SønderFjaeld, l’un des plus beaux sommets Söryykers. Conséquence, un black-out de 18h affectant tout le grand Ouest Norduryyk.

 

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Une mésaventure comme celle ci, seuls les films nous en proposent, or cette fois c’est bien une erreur humaine qui a plongé la moitié du pays dans le noir. Un habitant de Ãlvenstadd bien éméché de retour de soirée, attaché temporaire aux services publics du territoire du Söryyk avait pour mission chaque nuit de déverser du sel sur la route nationale contournant les monts et menant à Ryykstadd. Constatant le froid polaire et les chutes de neige permanentes, ce gai représentant des services de la protection civile décida de boire plus que de raison pour, dit-il « sentir le bout de ses doigts et le moteur vombrir ». Et c’est donc avec 2.6 gr d’alcool par litre de sang que notre ami s’en est allé déneiger les routes locales tout en prenant l’initiative de fabriquer une nouvelle piste de luge pour les enfants des faubourg en utilisant ses chenilles pour damer un des versants du SønderFjaeld.

Tout aurait pu se passer sans incident si notre idiot du jour n’avait pas dans son entreprise oublié que boire c’est aussi perdre sa sagacité volant en main et n’écoutant que son impétuosité, la dameuse traça de grandes courbes sur les pentes jusqu’à percuter de plein fouet un Pylône à haute tension reliant le nœud du réseau alimentant les connexions Sörr-Dörrflýd et Sörr-Havv en passant par Ãlvenstadd, centre névralgique du grand-Ouest. La centrale, touchée par le court circuit généré par l’effondrement du pylône a dès lors automatiquement mis en arrêt la délivrance de l’électricité sur ces quelques centaines de kilomètres, plongeant la moitié du Norduryyk dans le noir.

Dix huit heures durant, les autorités n’ont eu de cesse de rassurer une population tant inquiète qu’agacée, la rumeur d’une attaque terroriste prenant de l’ampleur. Le central téléphonique de la police et des pompiers saturés, ce sont les volontaires de la protection civile qui durent faire un fastidieux porte à porte pour calmer les esprits.

Pendant ce temps, le héros local, appréhendé a été placé en cellule de dégrisement depuis lequel on entend distinctement dans la rue des chants d’ivrognes que le manque de temps ne nous a pas permis de retranscrire. En effet, pressés par les impératifs d’une maquette à déposer au plus vite auprès de l’imprimerie, nous devons nous en remettre au générateur de secours alimenté au fioul par notre cher et dévoué pigiste de la rubrique sport. C’est donc aussi fraternellement que sportivement que nous sifflons la fin de cette brève fleurant bon, pour certains, le dur retour à la vie après les fêtes de fin d’année….