L’Økonomijgtãvegg réuni le temps d’une Assemblée Générale ne peut passer sous silence quelques contre-vérités lancées à la vindicte populaire dans le but de décrédibiliser le seul véritable média libre du Norduryyk. En période de refonte du système économique jusqu’ici totalement laissé à l’abandon, nous apprenons que nous ne nous verrons reconnaitre que le strict nécessaire à notre survie, et que notre travail passé ne vaut pas plus (nous citons le Grand Chancelier) « que la gloire ». Nous nous indignons, et signons unaniment ce manifeste !

Non, les médias Norduryyks n’ont pas vocation à être des organes de presse aux ordres de la Fédération,

Les statuts de Microdiff sont d’une dureté sans égale, imposant la radiation immédiate à tout média ne se pliant pas à la neutralité exigée et à l’absence de toute forme de Lobbying. Les statuts ont été révisés quatre fois afin de convenir d’un cadre supportable et permettant aux médias de vivre de leur travail. L’indépendance totale d’un média à Microdiff est tout simplement illégale:

Art.1.a – Tout media norduryyks est dans l’obligation de privilégier  » MicroDiff  » avant tout autre Organe Journalistique et/ou Médiatique Micromondial dans le cadre de la préférence fédérale et dans le but de promouvoir MicroDiff ainsi que sa diffusion micromondiale. Si un média norduryyks ne souhaite pas y participer et donc ne pas privilégier MicroDiff, sa diffusion sera interdite sur le sol norduryyks.

L’organe décide lui même du degré d’indépendance d’un média puisqu’il est juge et partie de cette appréciation. Ainsi, si plusieurs médias se liguent contre un seul, ce dernier n’a aucun recours, sinon la longue, coûteuse et approximative voie judiciaire pour dénoncer une procédure arbitraire.

Art.2 – Il statue sur l’indépendance d’un média qu’il soit fédéral, régional ou micromondial dès lors que celui-ci obtient l’autorisation de diffusion ( MediaPass ).

L’exclusion de tout organe émanant d’un parti est automatique, c’est dire si le concept de neutralité oblige les équipes de rédaction à marcher sur des oeufs

Art.3.b – Ne peut siéger au sein de MicroDiff le média appartenant à un parti politique et que celui-ci soit un média gouvernemental, régional ou micromondial, ou dont l’objectif est de promouvoir une personne.

Même la plate forme de diffusion est strictement réglementée, aucune initiative personnelle n’est tolérée

Art.10 – Tout médias norduryyks devra obligatoirement avoir son support journalistique ou audiovisuel présent dans cette vitrine [NDLR: celle du Microdiff] et une adresse officielle lui sera attribuée .L

Cette situation matérielle, l’Økonomijgtãvegg la comprend, mais ne supporte plus d’être l’objet de la fédération et d’attendre une reconnaissance de son travail au bon vouloir du législateur. La fédération est coupable d’avoir lâché le système économique, les parlementaires sont coupables de ne pas avoir remédié  au laisser aller de notre économie et de ne pas avoir fait usage de la LoNAF permettant de nommer un agent fédéral pour un secrétariat fédéral aussi vital. Les médias, désormais, doivent faire face à une sorte de « reset » du système économique et tentent, avec beaucoup de mal, de faire reconnaitre un patrimoine foncier mais aussi une trésorerie jamais évaluée et valorisée, celle de son travail. Quand on publie depuis bientôt trois ans, et régulièrement, pour entendre dire qu’on ne possède que nos murs et l’imprimerie, c’est en effet un peu dur ! Toute entreprise naissante a le droit à des aides pour justement se payer ces murs et le matériel de production. Les médias étant mis à part, sans aides, accorder les murs et l’imprimante reviendrait à nous octroyer ces aides… accordées à des débutants. Mais entre temps nous avons prospéré et travaillé et c’est cela exactement dont on nous refuse la valorisation. On nous assomme avec la non rétro-activité de la loi, mais cela n’a rien à voir. Nous demandons à ce que la valorisation des acquis et du travail passé soient inscrits dans la réforme, ainsi nous légaliserons cette valorisation. Seulement nos adversaires jouent les sourds, voire les idiots du village…

Nous sommes des entreprises à part entière,

Nous ne vivons d’aucune aide dans un carcan sans pareil. C’est pourquoi à l’initiative de Björn Kellson puis de Byrgitt Börggemenkt, le Microdiff a tenté de se réformer. Nous ne sommes pas des organes attachés à la fédération. La liberté nous a été normalement accordée dans une décision gouvernementale présentée au Parlement Fédéral le 17 novembre 2007 dans un discours du Secrétaire Fédéral à l’Education Heyden Calbergsen.

Je propose à ce que le microdiff soit considéré désormais comme ayant la qualité d’Autorité Indépendante de publication de l’information. De ce fait, unilatéralement, le cabinet Yeltinn s’engage à ne plus avoir droit de regard sur les publications dont le microdiff est actuellement responsable. Cela signifie que le microdiff ne serait dégagé de toute responsabilité politique même indirecte. Elle ne serait astreinte qu’à une responsabilité judiciaire simple.

La suppression du qualificatif fédéral implique que désormais le microdiff peut agir et se gérer en toute indépendance et autonomie. Il est demandé à ce que cet engagement du cabinet Yeltinn, fait par la voix du secrétariat fédéral à l’Education, soit fait loi.

Seulement la pression judiciaire est une extension des désirata du gouvernement fédéral, surveillant nos publications sous un angle si strict qu’une police politique n’aurait pas mieux agi. Dans les faits, nous sommes légalement privés de nos ressources. C’est pourquoi le microdiff a tenté de faire peau neuve

Art.12: Tout média peut louer un espace publicitaire moyennant finance, à toute personne, mouvement, collectivité pour promouvoir son action, dès lors que l’offre est ouverte à tous les acteurs et payante.

Désormais les médias peuvent faire acte de commerce et dégager éventuellement des revenus, des bénéfices, comme des pertes, tout en ayant un certain choix des acteurs avec lesquels ils se lient. En clair, les médias agissent comme des entreprises et demandent à être traitées comme telles.

L’Økonomijgtãvegg n’est pas un média, il est LE média Norduryyks référent,

L’Økonomijgtãvegg souffre d’être un organe de presse récent, si tant est que l’on peut qualifier de récent, une entité apparue il y a deux ans et demi (mai 2013), dans une fédération ayant 9 ans d’existence. Le mircrodiff regroupe les médias tant Norduryyks qu’étrangers étant distribué au Norduryyk, l’idée d’une telle plateforme fut lancée en octobre 2006. La presse papier, comme la presse TV s’y retrouvent, une fois le sésame du médiapass attribué, nécessitant une totale adhésion aux statuts qui imposent une neutralité très surveillée. De nombreux journaux ont vu le jour. Il y eu aux débuts EL-TV dirigé par Erik Lykkdort-Alltsen qui depuis a fondé avec Sunus Tzuus Machiaveli FLASH-INFOS (2007) et  l’EKKØ (2008). Byrgitt Börggmenkt a fondé le très éphémère mais encore actif journal féministe F:B!, l’ancien magistrat Heyden Calbergsen avait lancé en 2007 L’ÅFTENNTELEGRAMM qui eu son temps, et tant d’autres.

Quand en 2013 Björn Kellson proposa de lancer son propre média l’Økonomijgtãvegg avec une double vocation, papier et TV, le Microdiff se reposait alors sur des médias en sommeil, le soupçon se porta sur la capacité à un nouveau média de performer autrement que les entités historiques. 27 mois après, le pari est réussi. F:B! ne publie plus, FLASH-INFOS et  l’EKKØ ont été placés sous tutelle et sont désormais officiellement inactifs. L’Økonomijgtãvegg, à son grand regret – et c’est peu de le dire – , est le seul média effectivement actif du pays, ce qui en fait le journal de référence actuel. Contrairement aux dires d’Erik Lykkdort-Alltsen au Parlement Fédéral, en pleine commission économique visant à établir une nouvelle législation économique pour le pays, profitant de l’absence de Björn Kellson, FLASH-INFOS et  l’EKKØ ne sont pas nullement comparables à L’Økonomijgtãvegg. L’ancien diplomate menace même la fédération de poursuites judiciaires en cas de refus de se voir octroyer les mêmes émoluments, un coup de force dans les règles de l’art. L’adversaire a le dos tourné, l’allié d’hier devient le cocu du jour.

D’un coté les deux médias réunit de l’ancien diplomate propose un total de 34 fils d’information (annonces de parution, lettres ouvertes,  sur une période courant essentiellement du second semestre 2007 à la fin 2008, alors que l’Økonomijgtãvegg totalise 102 fils d’information dont 47 articles, 27 interviews, 19 éditions spéciales pour le Sport et 7 émissions TV. La longévité et le volume parlent d’eux mêmes  et Erik Lykkdort-Alltsen entendrait profiter de la refonte du système économique pour se voir reconnaitre un patrimoine identique à l’Økonomijgtãvegg. Nous avons là la parfaite concrétisation de l’image consistant à « se foutre du monde ».

Ceux qui nous critiquent, nous, journalistes, et notre fondateur, sont les premiers à se servir,

L’Økonomijgtãvegg est souvent montré du doigt par ses adversaires pour son emploi non exempt de coquilles du Ryylänk. La constitution accorde à chacun (Chapitre Premier) la possibilité de pratiquer les deux langues officielles que sont le français et le Ryyklänk selon leur convenance, ainsi que toutes les langues étrangères exludes. Ainsi en employant le Ryyklänk, dialecte très particulier avec une grammaire et une orthographe peu évidentes, l’Økonomijgtãvegg fait la promotion d’un particularisme Norduryyks loin d’être sexy. Il est difficile pour un néophyte de lire un article parsemé de Ryyklänk. Il est donc aussi difficile pour nombre de citoyens Norduryyks, immigrés, de pratiquer avec l’excellence universitaire qui sied à certains, le fameux Ryyklänk. L’Økonomijgtãvegg est fier de le pratiquer, son fondateur, un immigré, également et n’a jamais rechigné à corriger une épreuve entachée de faute sur demande. Ceux qui critiquent et qui ne tiennent pas un média eux-mêmes, en seraient ils capables sur la longueur…

Mais ceux qui critiquent la qualité de notre média et jettent la pierre sur la ligne éditoriale sont aussi les premiers à venir à la soupe quand il s’agit de parler d’eux. L’Økonomijgtãvegg est fier de ne faire aucune discrimination. Nous avons ouvert nos colonnes à toutes les sensibilités, de l’ultra-gauche à l’ultra-droite en passant par le centre et les courants minoritaires. Sören Jovetic a été publié 1 fois, Sören Jorgensen a été interviewvé 2 fois, Erik Lykkdort-Alltsen, qui se fait rare, 1 fois, Ugo de Belcyne 2 fois, Mathias Kråggen 1 fois, Byrgitt Börggmenkt 3 fois, Björn Kellson, notre fondateur et politicien hyper-actif (pour un résultat que seules les urnes ont à juger) et cela se comprend, 5 fois, Søren Heggtveit 1 fois, et même le terroriste Harald Hardrada, le groupuscule de la Merkstryk chacun une fois, sans compter des entretiens avec divers dirigeants étrangers (le Surland, Ladonia, Prya … ). Sans nous quelle visibilité auraient, au dehors des frontières et auprès des populations les plus provinciales, ces personnalités !

L’Økonomijgtãvegg est né libre et le restera, par ses propres moyens!

La rédaction réunie