Fiälldyyk est donc depuis ce mois d’octobre, officiellement, la plus puissante généralité du Norduryyk en terme de population comme en terme d’activisme politique. Pourtant cette province de l’Est nichée dans les vallées et les contreforts des deux sommets que sont le LiantsëmyykFjaéld et le PietryykFjaéld, passe aussi pour être le fer de lance des autonomistes, foyers de toutes les rébellions et des groupuscules extrémistes. Gouverné en sous main par le puissant NųwwSæzežionijgtãBlokken (NSB) de Byrgitt Börggmenkt depuis des années, désormais épaulé par les moins virulents mais tout aussi investis parlementaires du IdentijgtýLijberaalŲnijgtæ (ILU) de Björn Kellson, Fiälldyyk est un Etat dans l’Etat, sans cesse plus structuré, mais jusqu’à quelle limite !

 Les débuts,

L’histoire de la généralité n’est pas sans effusions de sang ni personnalités de fort caractère, bien au contraire. Le mastodonte de 5 983 877 habitants (44.7% de la population totale du Norduryyk), est né dans la révolte, dans la violence et s’est construit à travers le combat de partis aux opinions bien tranchées. Quels furent les partis fondateurs au cours des 12 premiers mois:

– Le NSB, dont les accents premiers xénophobes, homophobes et indépendantistes n’ont évolué que sur le dernier point pour devenir autonomiste, représentant historique l’ultra-droite Norduryyks.

– Le RaegjonaalijgtãĒnterdentzå (RE) puissant et influent parti de l’ultra-droite nationaliste dirigé par Hans von Dokpermannen (En sommeil)

– Le ProgrætžijgtãĐæmõkrątijgtŲnijgtæ (PĐŲ) parti de centre droit dirigé par Aedan Dosiere. (Disparu)

– Le SøtzijallĐæmõkrątijgtPårtyy (SĐP) parti de centre gauche de Ulrik Yeltinn. (Disparu)

– Le LijberaalStrýkktenŲnijgtæ (LSŲ) parti de droite de Kurd von Schoss. (Disparu)

– ÅnarkijgtãLyggå (ÅL) anarchiste de Aðils Sheeptipper. (En sommeil)

De tous ces partis,  les plus centristes vont disparaitre progressivement, malgré une forte activité dans les premiers temps et la pose des pierres fondant l’architecture législative actuelle. Fait assez étrange, les partis les plus extrêmes, les plus offensifs ne parviennent pas à remporter les premières élections. C’est le PĐŲ qui remportent les urnes au cours des deux premières élections générales. Aedan Dosiere accède au premier mandat de gouverneur de la généralité (décembre 2006), son héritier à la tête du parti, Yvan Azimov lui succédera  (mai 2007). Aðils Sheeptipper sera élu en décembre 2007, rare épisode où un parti ultra, qui plus est antiétatique, est parvenu au pouvoir, Makko Ivanov sera lui élu en mai 2008 rétablissant au Palais un parti plus consensuel.

Allégeance envers les extrêmes,

L’épisode Aðils Sheeptipper ne fut avec le recul non pas un épiphénomène mais bien un tournant dans la politique Fiälldyykers avec la prise en main décidée et affirmée du pouvoir par les partis ultra. Le temps de l’opposition se conclue avec l’élection pour un second mandat de l’anarchiste Aðils Sheeptipper en Janvier 2009.Désormais comptent des noms comme Hans von Dokpermannen ou Byrgitt Börggmenkt dont les partis prônent souvent des valeurs contradictoires avec le fond même de la constitution Norduryyks. Il suffit de lire le Programme Politique du RE pour s’en convaincre. Extraits choisis:

[…] Imposer la reconnaissance de Fiälldyyk comme une nation indépendante […]

[…] Instaurer par référendum la République de Fiälldyyk […]

[…] Habiliter les travaux forcés dans les prisons […]

[…] Création d’une armée régionale […]

[…] Constituer les Troupes Paramilitaires de Protection Nationale […]

[…] Instaurer la préférence nationale à l’emploi […]

 

Sur chacun de ses points la constitution est ferme. En témoigne ne seraient que sur trois de ces points les articles suivants. La préférence nationale n’a pas sa place dans la fédération

Art.2 : La République Fédérale est basée sur des principes démocratiques et se veut d’assurer et de respecter l’égalité de tous les citoyens sans distinction d’origines, de race, de sexe, de religion et de pensée.

Les armés régionales et les troupes paramilitaires n’ont pas vocation à pouvoir exister dans un pays qui prône le pacifisme

Art.4 : La République Fédérale a l’interdiction formelle d’entrer en conflit armé avec un autre Etat de l’Archipel; Le pays ne possédant pas d’armée.

Or le Haut Collège des Lois, garant du respect de la constitution n’avait-il pas pour fonction d’assurer la validation ou non d’un parti à sa création, programme à l’appui. N’a t-il pas également un droit de regard sur le contenu des programmes et ne doit il pas agir en cas de violation des lois fédérales et de la constitution. En négligeant d’agir, le HCL a implicitement permis que se développe à Fiälldyyk de tels partis et ne peut désormais se désoler des dommages qu’il a lui même causé. Hans von Dokpermannen de l’ultra droite prendra la suite en mai 2009 puis la généralité sera placée sous tutelle fédérale suite à l’échec des deux tours de l’élection d’avril 2010. L’abstention d’une partie de parlementaires frondeurs dirigée par Fg. Gaestalp et la neutralisation du NSB comme du SĐP ne permirent pas au leader centriste Däv En Brök de briser l’élan Ultra.

Minée par des conflits internes, et surtout par l’émergence de groupuscules terroristes nouveaux, la généralité s’effondra politiquement tandis que la population se réfugia au centre, autour de la capitale administrative Ryykstadd.

Un vent de renouveau,

Avec la naissance de l’ØkologýInselvvtendijgmůsFrôntt (ØIF) parti écologiste éphémère allié du NSB sous la houlette de Thor Gunnarson et surtout l’apparition du IdentijgtýLijberaalŲnijgtæ (ILŲ) de Björn Kellson, la généralité peut se targuer d’avoir l’Assemblée Générale la plus active sur les deux dernières années.

Création d’une Polyclinique, Loi sur l’instauration d’un couvre feu et la protection des mineurs, réglementation de la circulation en milieu urbain, du stationnement, loi sur la vidéo-surveillance, création de péages et aménagement du financement de la voirie, création de labels économiques pour la protections des produits Bio, artisanaux et éco-équitables, et surtout une vaste campagne d’études statistiques en cours de vote pour avancer sur des projets aussi cruciaux que la politique des allocations familiales, la possibilité de puits d’extraction de gaz de schiste, la question de la transition énergétique et surtout le développement de lignes de chemin de fer à grande vitesse, appliquant concrètement pour la première fois de l’histoire du pays le projet NSV (TGV Norduryyks) à échelle d’une généralité entière.

C’est peu dire que les Fiälldyykers sont éligibles à réclamer de nouvelles élections générales, fort de leur activité parlementaire et d’une réelle influence sur le développement de leur généralité, devenue aussi pacifiée que florissante, quoique certains lui reprocheront d’avoir une politique faisant fuir la population immigrée, celle étant en ratio la plus faible des trois généralités.

Reste à savoir l’attitude qu’adoptera Mathias Kråggen, le décisionnaire en la matière, lui l’élu Söryykers, devenu un opposant farouche du NSB dont il s’était amouraché très brièvement, avant de s’en séparer, incapable de suivre la politique de Byrgitt Börggmenkt qui depuis le lui rend à coups de piques empoisonnées!