Scènes de guérillas en pleine Capitale Fédérale

 

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Rykstadd vit dans la peur d’une Guérilla urbaine soudaine!

Le FederãlTribůnaal de Ryystadd a rendu son verdict hier malgré un attroupement massif aux alentours du bâtiment. De nombreux cordons d’officiers du HCS assuraient la sécurité dans la salle même du jugement comme aux dehors du tribunal, ce qui s’avéra décisif dans une journée cruciale. Après une plaidoirie de défense où l’avocat Liam Kristorsson invita la cour à prononcer un non lieu sur la majeure partie des charges retenues contre son client, Jensen Thorstadd, tout en reconnaissant un homicide simple sur la personne de Kasper Einarsson, l’assistance cru dans les premiers temps que le juge Kellson allait faire droit à cette plaidoirie.

En effet l’Agent Fédéral Kellson a reconnu que l’homicide était volontaire mais non prémédité et que sa flagrance autant que ses circonstances, Kasper Einarsson ayant été tué alors qu’il était menotté aux mains du HCS, engageait la cour à retenir les circonstances aggravantes. La suite ne fut qu’une succession de non lieu, pour les fraudes bancaires, pour lesquelles le dossier serait insuffisamment étayé comme pour la mort d’Heyden Calbergsen, une enquête diligentée par ailleurs rendant caduque les charges.

Cependant après avoir rejeté des circonstances atténuantes au motif que les erreurs des services fédéraux ne relèvent que du champ disciplinaire administratif et n’ont rien à voir avec l’appréciation des actions du prévenu en l’espèce, le juge Kellson qualifia de Terroriste le groupe dit de la MerkStrýk à la surprise du défendeur. Considérant la violence et le caractère aléatoire des victimes impliquées, le juge considère que l’entreprise militante et sciemment illégale de la MerkStrýk, peu importe qu’elle vise ou non à terroriser la population, met en danger les citoyens de la fédération et donc provoque une peur propre à la qualification. Se basant sur la législation anti-terroriste, le juge Kellson a rappelé qu’il était le seul à pouvoir, de son propre chef, qualifier ou non un groupe de terroriste, rendant ses motivations accessoires. Dès lors le prévenu se réclamant de la mouvance, fut qualifié de terroriste et ce fut non pas une peine de 15 à 25 ans de prison qui fut appliquée mais une sentence de prison à vie, la plus dure qui soit en droit Norduryyks.

Jensen Thorstadd, hors de lui lança une bordée d’insultes envers le juge, le menaçant de viol et de mort et laissant entendre qu’il avait été acheté, tandis que son avocat prévenait qu’il ferait appel, chose faite dans la nuit. Attaquant avec virulence la légitimité du jugement, l’appel formulé considère qu’un Agent Fédéral est inférieur à une juge ordinaire, qui, au Norduryyk, est élu au sein de sa généralité avant de pouvoir siéger au HCL. Or un Agent Fédéral n’est qu’un agent temporaire, un vacataire de la justice, et dès lors pour l’avocat Liam Kristorsson, il ne pourrait se prévaloir de la pleine puissance de jugement d’un juge classique. Autre motif d’appel, si la MerkStrýk est véritablement un groupe terroriste, alors le juge aurait du en tirer toutes les conséquences annexes et entre autres poursuivre Byrgitt Börggmenkt pour avoir eu des relations sexuelles avec l’un de ses membres alors qu’elle était elle même Agente Fédérale au HCL. En l’absence de sanctions, qualifier le groupe de terroriste pour appliquer la peine maximale au prévenu sans appliquer le même régime aux autres fautifs seraient pour l’avocat de l’abus de pouvoir.

A cette décision, des émeutes dans la rue n’ont pas tardé. Slogans hostiles à la fédération, jets de pierres, de pétards, et semble t-il de produits toxiques sur des militants NSB. Qualifiée de « Salope », de « pute », par des jeunes étudiants gauchistes très remontés contre le NSB de l’Ultra-droite, Byrgitt Börggmenkt fut l’une des principales victimes des invectives. Certains manifestants ont tenté de forcé les barrages et les cordons d’officiers, provoquant des mouvements de foule dangereux. Ça et là des visages en sang et des pleurs ont témoigné de la violence des débordements.

 

 

On ignore encore le montant et l’étendu des dégâts, et si des arrestations ont eu lieu. Nous pouvons juste dire à cette heure, que le calme est très incertain dans la capitale fédérale et nous pouvons craindre de futurs débordements. L’hostilité affichée d’une partie de la jeunesse de gauche à l’égard du NSB semble avoir franchi un nouveau cran. Sans doute agité par des militants pro-MerkStrýk les étudiants ont clairement fait savoir leur haine pour les Fiälldyykers dont les filles étaient vouées au viol et les ressortissants à la bastonnade. Les forces de sécurité du HCS devront agir très vite sous peine de perdre le contrôle des rues de la capitale.

Olaf Sårren.