Aux Fiälldyykers, au Norduryyks, à tous,
Je n’ai pas pour habitude d’intervenir dans les publications des médias dont j’ai la charge, au mieux comme plume ou en charge des interviews, mais plus pour la période d’un procès fédéral nécessitant ma présence en la capitale fédérale, Ryystadt. Cependant je ne peux laisser passer sans y répondre, les propos d’une femme qui prétend être mon alliée dans la vie politique et mon amie dans la sphère privée. Il semblerait que les deux univers soient incompatibles à la lecture de l’interview donnée le 11.05.2014 à ce journal. Je prends donc le temps d’un droit de réponse, ainsi que le ferait tout lecteur se sentant en droit de le faire si le média a produit quelque article l’ayant visé.
Il n’est pas acceptable d’entendre un témoin démolir la manière dont sont menés les débats, et se préserver de toute erreur, alors même que ces derniers ont démontré des avaries massives tant du HCS que du HCL, à savoir la partie policière et la partie instruisant les dossiers. Il me semble bon qu’à la fin de ce procès, celui de Jensen Thorstadd, je tienne une conférence de presse pour livrer mon sentiment. Actuellement, ma charge m’oblige à la retenue le temps de ce procès. Soyez sûr qu’à son achèvement, je me chargerai de deux ou trois vérités travesties dans le discours de Byrgitt Börggmenkt.
Je goûte également fort peu le cynisme d’une amitié prétendûment trentenaire avec Olaf Limmson. Si avoir des relations cordiales et de confiance avec un haut fonctionnaire fédéral, en charge des mêmes dossiers et de leur montage, est un crime, alors je comprends mieux les erreurs relevées et dont je parlerai plus tard. Il va de soi, que je dénonce les propos à la limite de l’injure à mon encontre d’une femme qui parle de son ami et d’allié comme d’un « chien-chien ». La galanterie me retient de porter plainte, tout autant que ma probité. Étant le seul juge du HCL actuellement, je me vois mal être juge et partie.
Il faut condamner avec la plus grande sévérité une citoyenne Norduryyks quand celle ci, ancienne grande chancelière et ancienne agente fédérale au HCL, se permet de dire des inepties gravissimes, mettant en cause la présomption d’innocence et le bien fondé des débats contradictoires dans un procès. Je rappelle à Byrgitt Börggmenkt que, et peu importe si cela lui déplait, on ne peut dire que « Thorstadd va payer pour tout le monde et tant pis s’il n’est pas le seul coupable mais la Fédération Norduryyks sera satisfaite et c’est le principal pour elle« . On ne peut pas dire une telle énormité en ayant trois lignes plus haut dit que « J’ai tenu une ligne de conduite irréprochable« . Non, la ligne de conduite se poursuit au delà du mandat, car comment ne pas jeter un trouble de plus sur l’action d’un juge au HCL, quand on découvre, après coup, qu’il piétine les lois Norduryyks protégeant le prévenu en se fichant éperdument de la vérité, pourvu que la soif vengeresse soit étanchée.
Je laisse donc Byrgitt à ses délires de « vermines » et de « pouillerie« , un vocabulaire ordurier digne des plus grandes heures de la propagande Merksiste-Luniniste stigmatisant le capitalisme bourgeois et autres joyeusetés qui ont conduit le pays dans les « Ténèbres et Néant ». Je m’en réfère aux travaux de l’historien Norduryyks Olekk Noordenzow pour ceux que cela intriguerait. Je souhaite à notre Baronã Ertza Bāthorr Fiälldyykers aux petits pieds, de bien s’amuser avec ses semblables dans son Internationale des Xénophobes et autres Gardiens de la pureté Culturelle, Identitaire, voire Ethnique. Peut être que dans un éclair de lucidité, ils feront une autodafé des écrits de leurs cerveaux malades et s’entretueront tels des imbéciles qui auraient compris tardivement que l’homme ou la femme assis à la même table n’a jamais proféré autre chose que le rejet du voisin, et le chacun chez soi. Un peu comme si des cannibales s’invitaient à un grand repas commun, et dont les assiettes seraient vides. Une envie spontanée communautaire pour une femme qui se veut en marge de la norme, un comble.
Björn Kellson