Le Procès doit il se tenir à Huit Clos ?
La question semble légitime dans ce procès hors norme, sous haute tension. Petit rappel des faits. Jensen Thorstadt, cadre du groupuscule politique et extrémiste dénommé la MerkStrýk est arrêté le 13 avril 2013 à Sörr suite à la délivrance d’un mandat d’arrêt du Haut Collège des Lois signé Ugo de Belcyne visant un jeune homme, Kasper Einarsson, confondu au cours d’une enquête de la police fédérale investiguant sur différents attentats, dont certains mortels, survenu au cours de la dernière année. Cette arrestation est mouvementée, Jensen Thorstadt, semble t-il caché dans le bâtiment, agresse l’escorte du Haut Commissariat à la Sûreté, la police fédérale Norduryyks, dans les couloirs et égorge Kasper Einarsson qui meure sur place dans un bain de sang. Aussitôt arrêté, s’ensuit pour le prévenu une année de détention sur la prison flottante au large des côtes Norduryyks. Depuis l’enquête a été émaillée de découvertes scabreuses.
Jensen Thorstadt l’ennemi public numéro Un
Officiers corrompus, officiers assassinés, mort du secrétaire fédéral Heyden Calbergsen, prince Kråggen-Ibbsell ogg Söryyk, dans des circonstances plus que troubles, disparition d’Ugo de Belcyne, toujours irrésolue, malversations financières avérées par le truchement du système bancaire Norduryyks, et la liste est longue. Le Procès se tenant à Ryykstadd, capitale fédérale, est donc un procès de grande ampleur, nécessitant le témoignage de nombreux protagonistes, une quinzaine, dont Naemie Lens, actuelle juge de la cour suprême de l’Eco-démocratie de Prya, qu’une délégation diplomatique Norduryyks a vainement prévenu de son audition. Une absence préjudiciable à la vérité qu’entendait rétablir Björn Kellson et surtout favorable à la défense de la MerkStrýk qui pourrait laisser entendre que l’ancienne Grande Chancelière Norduryyks a prit la fuite. Or les subtilités diplomatiques échapperont toujours à un procès où règnent l’émotion et l’impulsivité. Depuis les témoins défilent et l’atmosphère s’obscurcit pour les services fédéraux dont de nombreuses lacunes sont mises en avant, ultime baroud d’honneur de la défense, pour ternir l’image du HCS et du HCL. Entre ordonnances judiciaires non suivis aux incarcérations non jugées, l’année 2012-2013 aura été le terreau fertile d’erreurs incroyables !
Et voici que l’Officier JeanMi, à la suite du témoignage déjà fuyant de l’Officier Martins, vient un peu plus tendre un auditoire sur les nerfs. Attitude réfractaire, menace à peine voilée, le juge Kellson en charge du bon déroulement des débats doit désormais intervenir en permanence pour abréger ces derniers, de peur d’un énième écart de conduite des officiers fédéraux. Mais voilà, désormais place est faite pour l’audition de Byrgitt Börggmenkt, l’égérie Fiälldyykers du NSB, parti autonomiste aux idées tranchées, dont la vie à plusieurs fois étaient menacés par les terroristes de tout bord. Bien qu’un Gentlemen agreement aurait été officieusement signé entre le Haut Collège des Lois et la défense, pour garantir des débats sans violences extérieures, qui peut prédire la suite des évènements. Non seulement plane la menace permanente d’un attentat contre l’ancienne Grande Chancelière, mais aussi plane le risque d’éclats de voix et de débats où violences verbales et coups bas ne manqueront pas d’être portés. Il se murmure que la défense entendraient prouver que la vie dissolue de Byrgitt Börggmenkt, aurait nuit à son jugement et rendrait caduque son travail au HCL quand, en tant qu’Agent Fédéral, elle officiait avant l’arrivée de Björn Kellson. Une façon de montrer du doigts des responsables à la tête de services fédéraux dépassés, ayant monté un dossier en hâte dont seule une réunion tenue en marge de l’enquête a garanti la validité.
Liam Kristorsson, l’éminence Grise de la Merkstryk au procès
En effet, la procédure fédérale n’a pas été un modèle de conformité avec les lois Norduryyks. C’est Pour garantir un procès-tribune à Jensen Thorstadt, à la suite d’un accord passé entre le prévenu et le HCS lors de son interrogatoire fleuve suivant son arrestation, qu’il a été décidé de valider globalement l’enquête et le dossier d’instruction. Première marque de faiblesse des instances judiciaires. Cependant, rien n’empêche la défense de minimiser les faits, voire de remettre en doute le bien fondé du montage du dossier. Si celui ci est validé pour l’ouverture d’un procès, faut il encore qu’il soit honnête. Ne pouvant rejeter les pièces, la défense entend donc jeter au maximum le discrédit sur la fédération. D’où l’écueil Börggmenkt, comment tolérera t-elle les attaques incessantes du conseil de la MerkStrýk, Liam Kristorsson, sans verser dans une guerre de tranchée qui n’aurait pour seule conséquence que de définitivement torpiller le travail du HCS et du HCL pour l’année 2013 aux yeux du public.
Le Juge Björn Kellson en prendra t-il le risque, a t-il seulement le choix, car un Huit Clos pourrait contrevenir aux accords précédemment cités. En clair, le match est pour l’instant à l’avantage de la défense et les officiels Norduryyks se font fesser en beauté. Peuvent il se sauver de l’humiliation.
Le Juge Björn Kellson au pied du mur