L’on dit bien «jamais deux sans trois » et voilà que ce soir, c’est au tour du Secrétaire Fédéral à l’Education de nous faire son show télévisé en interpellant tous les membres de l’Amicale Fédérale du Norduryyk à cesser tout de go ce jeu de quilles nordiques avant que le pays ne vacille et ne succombe irrémédiablement. Pendant ce temps-là, la succube des Terres Nordiques guigne et si la première partie de l’investiture Yeltinn semble avoir été pipée par les anti-démocrates, ce qui a permis à Mathias Kråggen d’abattre ses cartes, Calbergsen, par contre, joue aujourd’hui son va-tout en voulant faire capoter tous les mauvais esprits de la conciliation et du progrès dans un quitte ou double hasardeux.
Pendant que Calbergsen parie sur la bienveillance et l’ouverture d’esprit politique de ses coéquipiers bien-aimés, il semblerait que notre Constitution chérie soit quelque peu malmenée par nos Autorités en commençant, curieusement, par notre Secrétaire à l’Education lui-même ! En effet, force de constater la confusion des sens organiques, somme toute périlleuse, compromettant nos parlementaires à ignorer sans vergogne les règles du jeu en vigueur au Norduryyk, Calbergsen perd hélas sa mise en voulant soutirer à Yeltinn le portefeuille de la Culture, laissée à la seule autorité des Conseillers Généraux, ce qui est contraire au texte constitutionnel. Yeltinn serait-il complice ? Non pas, car trop occupé à éviter la banqueroute en damant le pion à tous ceux qui voudraient le voir quitter la table.
Pourtant, Calbergsen semble être le médiateur privilégié pour remettre le bateau à flot en prouvant aux citoyens que la co-habitation politique est possible au sein des différentes charges institutionnelles. Sa collaboration inattendue avec la Présidente du NSB, Byrgitt Börggmenkt, semble plutôt effective sur effets d’annonce que sur le terrain puisque la belle Byrgitt préfère jouer à la dînette avec notre lutteur amateur Ole Thorsen que de s’engager sérieusement dans sa nouvelle mission octroyée par son Secrétaire de tutelle. Mais, Calbergsen est beau joueur et il sait bien que damer le pion n’est pas chose aisée. Peut-être, à vouloir trop contrôler l’échiquier politique, il expose son jeu à un échec et mat inévitable.
Comme il est enivrant de boire le calice jusqu’à la lie des ultras ! Mais, le jeu en vaut-il la chandelle ? Nul ne sait. Mais notre Secrétaire Fédéral à l’Education devrait être plus prudent à l’avenir car, souffler n’est jamais jouer.