Une allocution télévisée en chasse l’autre car, après l’appel de Yeltinn aux forces micronationales, voici le Premier Commissaire de la Guardia Kråggen a vouloir interpeller les citoyens norduryyks sur les dispositions anti-constitutionnelles du Grand-Chancelier. Si nous connaissions les relations entre les deux hommes plus que tendues voire quasiment nulles, il est fort dommage que les Hauts Dignitaires du Norduryyk ne puissent pas trouver un terrain d’entente pour sortir le pays de cette profonde crise institutionnelle digne de l’ère merksiste-luniniste. Non, Kråggen n’est pas homme de compromis et son seul désir est de pousser Yeltinn à la faute en lui montrant ainsi la porte de sortie, si çà n’est plutôt la porte de secours.
Cependant, Yeltinn, lors d’une dernière intervention depuis les ruines du Palais, semble faire marche arrière en demandant instamment aux Nations Etrangères de différer l’invasion annoncée du Norduryyk afin de calmer le jeu fédéral, de satisfaire les citoyens et de ne plus heurter la sensibilité nationale de Kråggen. Mais voilà, le Norduryyk troquerait-il un Tyran pour un autre ? Telle est la question. Car, si nous écoutons avec grande et prudence attention les propos de Kråggen, nous avons le mauvais pressentiment que ses surenchères seraient risquées et périlleuses pour l’avenir du pays d’autant plus que la vente à l’encan organisée par le Grand-Chancelier ne soit plus maintenant d’actualité puisqu’il vient d’abandonner cette folle idée de s’enrichir en brocantant le Norduryyk.
Non, Messieurs les Hauts-Dignitaires, le Norduryyk n’est pas à vendre ! Nous devons dès à présent penser à sa ré-évolution qu’à sa perte et poursuivre enfin les réformes que les norduryyks attendent depuis plusieurs mois déjà. Rentrez donc dans vos besaces «attentats», « tyrannie », « luttes intestines », « ultimata », « destitution » afin d’impulser une valeur essentielle, devise de notre Etat, à laquelle nous sommes tous attachés : Konkordijå.