Au jeu des sept familles, nous demandons, dans la Famille Fripon, les gredins Ugo de Belcyne et Sören Jorgensen qui, en un tour de passe-passe, ont su enfumer la justice fédérale en contant des bagatelles pour s’esquiver de toute une lourde procédure judiciaire minutieusement orchestrée par le Juge Jørn Dohrmann et disparaître ainsi dans le fracas de cette maison dite de tolérance qu’est devenu le Tribunal Fédéral de Ryykstadd. Pourtant, les lanternes rouges avaient été bien allumées à l’extérieur, il n’y avait donc pas tromperie sur la marchandise, l’on savait à quoi s’attendre en assistant, tout émoustillé, à cette avocasserie du siècle. Lentement, ardemment, impétueusement, l’effeuillage des chefs d’accusation s’exhibait devant un parterre d’aficionados prêt à tondre et à goudronner la tête des coquins.

Coup de théâtre, le brigadier ne semble pas avoir frappé les trois coups pour les gredins. Le Juge Dohrmann, émasculé à vif par son propre partenaire d’ébats juridictionnels, le libertin Olaf Limmson pour ne point le nommer, s’abandonna bien malgré lui à prononcer une libération immédiate des prévenus, décision circonsise à faire pâmer d’effroi et de dépit toute une horde de curieux et de mateurs venus assister à la mise à nu intégral de Belcyne et Jorgensen.

Mais Olaf Limmson a su garder le suspense jusqu’au bout, un simple vice mais, somme toute, normal dans le tumulte dépravé de ce dossier, délivra les prévenus d’un bondage impudique faisant fi de toutes règles d’éthique. Que diable la morale, le plus important est de jouer un double-jeu subtil pour détacher de toutes censures des amis politiques avec lesquels les liens complices étaient plus forts que la loi. Oui, Olaf Limmson a bien manipulé le Haut Collège des Lois en offrant à Belcyne et Jorgensen la dernière mise pour remporter la partie.

O Festival Intermicronacional de Cinema de Porto Claro foi aberto neste 7 de dezembro de 2015 e pela primeira vez, hospeda uma Seleção Norduryyks. Modernidade, religião, ecologia, sexualidade e política são uma seleção de cardápio eclética e emocionante.

Pela primeira vez em sua história, Norduryyk participa neste Festival e para a ocasião, a fina flor dos cineastas da República Federal edificaram uma seleção local muito relacionada à realidade social Norduryyks, a fim de promover os valores e funcionamento de nossa nação. Esta selecção, muito exigente, vai ser difícil de lidar face a muito boas seleções de Porto Claro, do Reino de Rotham e do Reino da Escorvânia.

No momento onde escrevemos, é este última delegação que faz figura de grande favorito com «Mohammad, O Último Profeta», uma animação com mensagem assaz pertinente sobre o questionamento da origem das religiões que se relacionam com a realidade micromundial onde o aumento da radicalização religiosa não pode ser ignorado.

Correndo por fora seriamente, «Tempos Modernos» a seleção Portoclarense sobre a alienação das classes pobres absorvidas pela industrialização galopante em algumas regiões do globo, onde o homem é subjugado pelo ritmo da máquina, em um encenação muito à moda antiga, pode ser o prenúncio do futuro de uma humanidade confrontada com a expansão ilimitada de novas tecnologias. O homem de ontem, ocupado com seus instrumentos de produção, ele se tornará um instrumento de produção da máquina do amanhã. Uma reflexão servido por uma fotografia em preto e branco, gelada, bem como as perspectivas deste filme social e antecipação possam ser.

Por seu lado, Norduryyk, chefiada pelo seu novo Secretário Federal de Educação Erik Lykkdort-Alltsen, poderia obter um prêmio estimado com o muito bom «Borgen», muitas vezes cogitado ao pódio deste Festival, um mergulho realista nos corredores do poder no seio da Federação, onde as intrigas de bastidores se misturam com dificuldades em governar um território fragmentado em províncias muito autônomas e marcadas identitariamente. Uma alegoria dessas regiões do mundo onde temos que lidar constantemente com os hábitos e costumes de cada um, e que a dificuldade de viver juntos é uma realidade cotidiana. Nota-se que esta seleção porta igualmente grandes esperanças sobre o curta-metragem «Cinco Homens e Uma Menina» sobre a predação pedófila e o imperativo de prevenção, um sujeito forte, mas pode ser muito difícil.

A votação é feita diretamente no portal oficial da República de Porto Claro: Facebook

→ Ligação web ao: Festival

Artigo assinado por nossos colegas do Økonomijgtãvegg e traduzito em português por Erik Lykkdort-Alltsen para os leitores português-oradores de Flash-Info./Article signé par nos confrères de l’Økonomijgtãvegg et traduit en portugais par Erik Lykkdort-Alltsen pour les lecteurs lusophones de Flash-Info.

Après l’annonce des résultats de ces douzièmes Élections Fédérales, il est indubitable que la Fédération Norduryyks a enfanté d’un démon. L’heure est grave, les temps sont suspendus, le pays s’est réveillé complètement knock-out avec la réélection de Sören Jorgensen qui s’est bien gardé de faire son coming-out dans l’affaire du Corbeau. Oui, point de mots croisés, point de lettres comptant triple, le Grand Chancelier, tel un poids coq, a réussi à chasser les coups du 1er Magistrat Kellson dans ces élections fort serrées. Oui, mais pour combien de temps encore ?

Élections repoussées, intérim décrété, coups d’arrêts dans les investigations policières, Sören Jorgensen a bien feinté les Autocrates Judiciaires pour reconquérir son titre fédéral non sans difficultés, les crochetages de l’outsider Kellson ont malgré tout fait gagner des points à la Droite Norduryyks. Si la riposte est bel et bien programmée de la part des Partis Fiälldyykers, Jorgensen sait que le match n’est pas encore terminé. Un troisième mandat en poche, certes, mais un mandat managé dans quelles conditions ? Telle est la question. Trop de zones d’ombres vont inéluctablement venir assombrir les cinq mois de Chancellerie avec la reprise des rounds judiciaires. Les faux-prétextes, les faux semblants, les balayages et autres esquives n’y feront rien, le Grand Chancelier devra une bonne fois pour toute s’expliquer sur son Passé au Gwernis, son pays d’origine, et sur ses aimables fréquentations.

Nul ne sait si Jorgensen a déjà réfléchi à une parade mais il est assuré que certains noms du Gotha de la Gauche Norduryyks paradent en tête dans le dossier du Corbeau . Non pas d’obscurs ronds-de-cuir ou de gratte-papiers, mais bel et bien tout le beau linge bourgeois-bohème qui pense servir de couverture afin de cacher les lourds soupçons qui pèsent contre notre virtuose du back-step. Ce qui serait dangereux pour notre démocratie, c’est que les croassements du Corbeau ne viennent pas crever les yeux de Jorgensen plongeant inéluctablement la Fédération Norduryyks dans la nuit et la désolation.

Les résultats sont tombés, validés, officialisés, Fiälldyyk la Rebelle vient d’élire son héros, son sauveur, son libérateur. Fiälldyyk la Mutine s’affranchit de Ryykstadd pour mieux déployer ses ailes et emmener la Généralité vers son Destin. Oui mais lequel? L’on savait cette parcelle de la propriété fédérale très révoltée par l’indolance des partis de Gauche et par la léthargie assumée des fratries de Droite, Fiälldyyk endossant tout le poids du Fédéral dans le fonctionnement des Institutions, qu’il était manifeste de voir les Fiälldyykers brandir les couleurs des mouvements nationalistes pour prendre la poudre d’escampette afin de se recentrer sur l’essentiel, celui de la seule Généralité.

Non, Fiälldyyk n’est pas si autonomiste qu’on ne le dit, et c’est l’une de ses ambiguités, car telle une succube, elle tente à aspirer pour ses propres intérêts toute la sève fédérale pour la reservir dans les écuelles de ses rejetons Fiälldyykers affamés de pouvoir et de reconnaissance. Non, Fiälldyyk n’est pas populiste, elle a trop à cœur de contenter toutes ses ouailles pour mettre au ban de la Généralité certaines minorités qui tendraient à profaner la Société Fiälldyykers, tel un nævus au milieu du visage. Non, Fiälldyyk n’est pas xénophobe et les quelques citoyens à l’exotisme exacerbé savent qu’il fait bon vivre dans ce paradis des hautes vallées bercés par les comptines ancestrales du NSB.

Mais alors, qu’attend donc Fiälldyyk? Apparemment rien ou mieux, elle attend que tous les leurres qu’elle a pu désséminer çà et là, tout autour de ses frontières naturelles, puissent lui donner, telle une offrande aux Dieux Vivants, tous les fruits stratégiques de sa propre et intime satisfaction d’être actuellement la région-phare de la Fédération. Point de querelles de clocher à l’horizon, tous les bons pères de familles politiques se sont couchés comme une carpette afin que la montagne n’accouche point d’un souriceau. ILŲ et NSB, main dans la main, ou plutôt copains comme cochon, où tout est bon dans l’art de la compromission, ont su adroitement mettre la Généralité en coupes réglées au risque d’eau dans le gaz, l’ombre d’un schisme n’étant jamais loin même si tout est actuellement clair comme de l’eau de roche: maman au tricot devant la cheminée du Palais de la Généralité et papa au boulot à mener les poules pisser à la Chancellerie.

Ce quatre décembre 2007, Son Altesse Sérénissime le Prince Alek 1er d’Argentorate a bien voulu recevoir Flash-Info dans le cadre de sa venue au Norduryyk pour la renégociation du traité diplomatique.

Flash-Info: Votre Altesse Sérénissime, pourquoi ce retour diplomatique agenois au Norduryyk?

S.A.S. Alek 1er: Nous n’avions jamais voulu arrêter les relations, mais avec les difficultés d’activités que nous rencontrons, nous nous sommes refermés sur nous même alors que justement nous avons tout intérêt à nous ouvrir au monde. Son Excellence Erik Lykkdort-Alltsen est par la suite venu faire un peu de grabuge pour nous demander ce que nous faisions et c’est là que j’ai compris que nous avions tout intérêt à poursuivre nos relations internationales, j’ai donc pris les choses en main et je me suis personnellement déplacé au Norduryyk pour faire avancer les choses qui traînaient par notre faute depuis trop longtemps.

F-I: Comment traduisez- vous ce « grabuge  » de Herrt Lykkdort-Alltsen et pour quelles raisons, selon vous ?

S.A.S. Alek 1er: Il est venu nous rappeler que le Norduryyk avait fait l’effort d’envoyer son ambassadeur alors que pas un seul argenois n’avait vu le sol norduryyks. Il est venu nous rappeler que la diplomatie était aussi de respecter ceux qui envoient des ambassadeurs en envoyant les nôtres. Comme je l’ai dit c’est grâce à lui que nous avons pris conscience qu’il fallait s’ouvrir, cela a ramené de l’activité et on recommence à parler chez nous. Bien sûr, je ne pense pas qu’il savait qu’en faisant cela il relancerait le pays, mais il attendait au moins une réaction de notre part pour que nous venions au Norduryyk. Après le fait que l’activité soit relancé est un « plus » non négligeable, car grâce à cela les relations auront un réel intérêt.

F-I: Pourquoi la partition de votre pays n’ait pas été annoncée à vos Alliés et plus particulièrement au Norduryyk puisqu’un traité diplomatique a été signé avec la République Fédérale le 31 décembre 2005?

S.A.S Alek 1er: Pour les mêmes raisons que la parenthèse diplomatique avec le Norduryyk. Nous nous sommes refermés sur nous mêmes, il y avait le manque d’activité d’un côté, la création de deux Argentorates et l’idée que probablement jamais elles ne seront réunies, cela nous a fait un grand coup au moral. De ce fait, nous avons coupé tout contact, essayant de réorganiser le pays pour s’adapter à la nouvelle situation, puis la peur de la fin car il n’y avait plus personne. En fait, tout le monde a oublié l’existence du reste du Micromonde et personne n’a eu l’idée de prévenir nos Alliés et contacts naissants.

F-I: Pourtant, deux pays semblent ne pas vous avoir oublié, Avaricum et le Belondor, pourquoi avoir accepté cet état de fait?

S.A.S Alek 1er: En fait, au moment des faits, je n’étais pas très au courant, j’étais malade et c’est S.A.S l’Archiduc François de Marchain qui a organisé cela. Mais, en fait, le Belondor souhaitait nous proposer un partenariat pour nous aider à faire face à nos problèmes internes, tandis que de l’autre côté Avaricum lorgnait nos terres. Nous avons donc dû céder des terres à Avaricum pour éviter la guerre, tandis que le Belondor s’occupait de nous et notamment de nous protéger d’une éventuelle attaque avaroise si jamais les trois quart de l’île de Nôddia ne leur suffirait pas.

F-I: Si maintenant l’une des parties de votre pays est sous protection belondaure, qu’en est-il de vos relations avec l’Argentorate avaroise?

S.A.S Alek 1er: J’allais justement y venir, c’est le néant. Depuis la partition, nous n’avons eu aucune nouvelle d’Avaricum et, par conséquent, aucune nouvelle de l’Argentorate Orientale.Les habitants frontaliers se parlent peut-être mais c’est bien tout. Ils ont exigé de partitioner aussi Habsbourg mais on ne les y voit jamais.

F-I: Selon certaines rumeurs, il semblerait que le Belondor ait acheté votre servilité, que répondez-vous à celà?

S.A.S Alek 1er: Que ces rumeurs sont complètement infondées, du moins en ce qui me concerne. Il est vrai qu’au début c’est la partie avaroise qui étais la partie autonome, mais ils ont très vite chercher à nous dominer et nous sommes donc passés de l’autre côté de la frontière. Mais, le Belondor ne m’a pas donné d’argent, ni de titres (si ce n’est de conserver le mien), ni de femme -je suis toujours célibataire-, ni rien d’autre. Mais, là encore, je pense que S.A.S l’Archiduc est beaucoup plus au courant que moi.

F-I: pourquoi, Votre Altesse, seriez-vous gay?

S.A.S Alek 1er: Absolument pas. J’ai eu des possibilités avec une avaroise dont je n’ai curieusement eu plus aucune nouvelle depuis la partition du pays…Nous étions presque mariés – quelques ennuis avec les syiste du coin qui ne voulaient pas que j’épouse une avaroise -, mais finalement rien ne s’est fait, une cruelle désillusion pour moi. Comme quoi, cela peut arriver à n’importe qui, même aux plus grands.

F-I: D’ailleurs, en parlant de l’Eglise Syiste, comment avez-vous vécu cette trahison de la part de l’Etat avarois à se détacher de cette croyance pour aller prier la Zorthodoxie?

S.A.S Alek 1er: Je n’étais moi même pas très marqué. En effet, chacun doit pouvoir choisir sa religion et les syistes ont déjà eu du mal à me faire inscrire la religion syiste comme religion principale et, à leur plus grande déconvenue, ils n’ont pas réussi à en faire la religion officielle dominatrice. La preuve en est que j’étais prêt à épouser une zortodoxe. L’amour rend-il aveugle? C’est bien possible, mais j’ai plutôt ressenti la trahison par la suite lorsque les avarois ont rompus tout contact avec nous après avoir obtenu ce qu’ils voulaient : une partie de notre territoire. J’ai moi même été en contact rapproché avec la Zorthodoxie puisqu’à une certaine époque, lorsque je travaillais à l’ARCEA, j’étais en service au Zollernberg.

(ndr : ARCEA est l’Agence de Renseignement et de Contre Espionnage Argenoise. )

F-I: Ne pensez-vous pas qu’ en refusant une annexion complète d’Argentorate par Avaricum, vous vous sabordiez en ne rejoignant pas les pays ayant signé le traité de Yaltabys?

S.A.S Alek 1er: Je vais faire l’étalage de mes connaissance là, qu’est ce que le traité de Yaltabys?…Comme je vous l’ai dit, à l’époque j’étais malade et c’est S.A.S l’Archiduc qui a géré la crise. Etant du PSD, il était donc plus favorable au Belondor qu’à Avaricum bien qu’il m’ai aussi fait part à l’époque de sa peur de voir le Belondor nous contrôler.

( ndr : le PSD est le Parti Syiste Démocrate ).

F-I: Ne saviez-vous pas qu’un Sommet Extraordinaire avait eu lieu à Ys, en octobre dernier, regroupant certains pays de l’ex-Archipel dont Avaricum pour ratifier le Traité de Yaltabys en vue de la renaissance du Congrès des Nations ?

S.A.S Alek 1er: Non je ne le savais pas. C’est encore la preuve de ce que je disais, nous avons trop vécu replié sur nous même.

F-I: Sinon, que comptez-vous faire pour qu’Argentorate reprenne sa voix et se détache du Belondor?

S.A.S. Alek 1er: Nous avons notre voix et même si le Belondor a un droit de regard, il ne contrôle pas tout. Tant qu’il n’est pas en guerre contre un Etat, Argentorate est libre de faire ce qu’il voudra. Ensuite, le jour où notre pays se détachera entièrement du Belondor, ce sera pour le reformer Argentorate complètement.

F-I: Comptez-vous jouer un rôle essentiel dans les prochaines discussions mocromondiales et peut-être en la création d’un nouveau Micromonde francophone?

S.A.S. Alek 1er: J’en serais heureux car j’ai connu divers Micromondes et j’ai été actif dans plusieurs d’entre eux. Il est temps d’en créer un qui dure et qui ne repose pas sur un seul homme, comme cela a pu être le cas à l’époque de Mathieu Duclos et ensuite sa fin dès qu’il l’a quitté. Personnellement, je ne rêve que de voir revivre la grande Argentorate et, pour cela, il faut qu’elle montre son activité sur la scène micromondiale pour attirer les immigrants. Le Micromonde en a aussi besoin.

F-I: Qu’attendez-vous du Norduryyk, pays assez lointain et à la personnalité marquée?

S.A.S. Alek 1er: Pour le moment, je n’ai pas d’idée particulière, nous avons besoin d’un partenaire fort et bien distinct de nous ( contrairement à Avaricum et au Belondor qui nous contrôle ) avec lequel nous pourrions développer des relations et établir des partenariats dans un premier temps permettant à Argentorate de se relever et ensuite qui contribuera au développement des deux nations. Il est important d’avoir un Allié comme le Norduryyk par rapport à nous, qui ne nous contrôle pas et qui na rêve pas de nous contrôler. Il s’agit du premier contact que nous établissons depuis la scission, c’est donc aussi un moyen de bien marquer notre autonomie.

F-I: Pensez-vous, puisque vous êtes sous mandat belondaure, que vos relations soient bonnes avec votre nouveau Protecteur et pensez-vous être le meilleur médiateur pour un retour à la normale des relations entre le Belondor et le Norduryyk ?

S.A.S. Alek 1er: En ce qui concerne nos relations avec le Belondor, il est vrai que certains Représentants ont tendance à nous considérer inférieurs du fait de ce protectorat mais, nous n’avons pas de problème particulier. Et mes relations sont excellentes avec Sa Majesté Nabelnine. Ensuite, je pense donc, en effet, être un médiateur entre le Belondor et le Norduryyk mais, bien sûr, il faut que les deux Etats essaient de faire quelque chose et qu’ils y mettent du leur. C’est pourquoi la réunion en Argentorate d’un congrès Belondo-Argeno-Norduryyks serait une bonne chose et j’ai donc soutenu l’idée soumise par Herrt Ugo de Belcyne.

F-I: Le Norduryyk, avec la République Démocratique d’Astlantyx, comptent créer une carte géographique micromondiale, et non pas une nième Organisation, ne pensez-vous pas que celà serait une formidable opportunité pour Argentorate d’y participer et de voir votre Pays positionné?

S.A.S. Alek 1er: Argentorate est positionné depuis fort longtemps mais, c’est vrai que le Micromonde a bougé depuis.

F-I: Vous savez bien que les anciennes cartes sont obsolètes et que les pays ayant signés le traité de Yaltabys se sont partagés tous les territoires de l’ancien Micromonde Francophone. Que répondez-vous à cela ?

S.A.S. Alek 1er: Vous avez raison, même Avaricum a oublié qu’il ne possédait que la moitié d’Argentorate et sur leur carte, toute l’île est possession avaroise. Ces Etats signataires ont même réduit la Principauté de Fantispa. Sinon, je serais prêt à participer à une nouvelle aventure micromondiale, bien sûr.

F-I: Pour finir cet entrevue, une dernière question plus légère : Que pensez-vous du Norduryyk, votre Altesse ?

S.A.S. Alek 1er: He!bien ! C’est un pays nordique plein de norduryyks. (rires).

F-I: Flash-Info vous remercie d’avoir accepté cette interview, Votre Altesse, et très bon séjour en Terres Nordiques.

Un vent nouveau souffle sur la diplomatie norduryyks qui, depuis quelques lustres, était en cale sèche. En effet, après des tractations qui s’éternisent avec la République Démocratique d’Astlantyx, voici que l’ex-Principauté d’Argentorate, à présent démantelée par deux nations très hostiles à nos Terres Nordiques, vient sonner à la porte du Norduryyk afin de reprendre des liens si longtemps distendus. Oui mais, de quelle Argentorate parlons-nous exactement : celle annexée par les prépotents avarois ou alors, celle sous mandat belondaure ?

Non, il s’agit bien de l’Argentorate assujettie au Très Saint Empire Syiste qui relance les relations bilatérales afin de convenir d’un nouveau texte diplomatique qui permettra aux vassaux argenois de corriger leur longue absence sur la scène micromondiale. Dans la vie, même virtuelle, il y a un temps pour tout, et s’il est agréable de vivre en autarcie, il est aussi souhaitable de ne pas pérenniser un silence afin de ne pas donner raison à ses colonisateurs bien-aimés. Hélas ! cette autosuffisance argenoise, somme toute involontaire, semble avoir laissé des traces dans les hautes strates fédérales puisque notre habile Secrétaire Fédérale à la Diplomatie, Herrt Lykkdort-Alltsen, garde encore en mémoire le parti pris argenois ne pas vouloir communiquer aux alliés d’autrefois la nouvelle situation géo-politique d’Argentorate.

Mais une question doit être posée : Pourquoi Argentorate, île éperdue au fin fond du Micromonde démantelée par Avaricum la Renégate et le Belondor la Rusée, vient quémander quelques liens avec le Norduryyk ? Il semblerait que la situation soit beaucoup plus délicate et que les argenois soient aussi porteurs d’espoir puisque seule issue de secours pour que norduryyks et bélondaures puissent reprendre une intrigue stoppée net lors des pénibles évènements qui avaient secoués les deux pays, l’été dernier. Cependant, une ex-ressortissante et célèbre intrigante bélondaure, en se vouant corps et âme, et à la perte du Norduryyk, et au discrédit de son ex-patrie, permet aujourd’hui la relance de ces relations diplomatiques et qu’une ère nouvelle soit enfin inaugurée grâce à l’intervention positive argenoise.

A présent, attendons la suite des évènements et la signature du nouveau traité avec Argentorate pour qu’un compromis puisse être enfin trouvé afin qu’un sommet belondaure-norduryyks soit organisé par les Autorités Autonomes argenoises qui mettra ainsi fin à des années d’hostilités et de polémiques entre le Belondor et le Norduryyk. Gageons que rien ne viendra contrecarrer ce rapprochement insolite et que, lors de la photo de famille, le choix du support photographique ne vienne relancer les haines et les conflits entre deux pays qui ont tout à gagner à jouer la conciliation afin de sabrer le millésime d’un Micromonde rénové, mais surtout novateur.